Samedi 24 avril
Après une première nuit à Toronto, nous prenons notre petit déjeuner dans nos chambres à la décoration clinicale mais efficace avec kitchenette.
Nous avons rendez-vous avec mon cousin Timmy, sa femme Christine et leurs jumeaux pour nous rendre tous ensemble aux chutes du Niagara.
Car en fait l'attrait de Toronto ne réside pas dans son centre urbain, mais est situé à 70 kms de là, à la frontière avec les USA et à la conjonction entre les lacs Ontario et Erié.
Après quelques embouteillages dûs aux départs en week end, nous voilà face au « fer à cheval » ou chutes canadiennes. Le bruit des cascades est assourdissant et les éclaboussures nombreuses.
Le site est éminemment touristique et les activités poussant à la consommation sont nombreuses : casino, cinéma 4D, boutiques, croisière furtive au pied des chutes.
Nous laissons les enfants faire connaissance, les uns ne parlant pas anglais, les autres ignorant le français et le tout n'ayant de vietnamien que les faciès.
Les bêtises étant internationales, nos 5 zigotos s'entendent à merveille.
Depuis 20 ans, mon cousin a perdu ses cheveux et moi j'ai pris du leste. Tout va bien, c'est la vie !
Parmi tous les pièges à touristes, nous élisons le Maid of the Myst, croisière d'environs 30 mns à l'entrée de laquelle nous sont distribuées de merveilleuses capes en plastique bleu, dans lesquelles nous sommes tous parfaitement ridicules mais presqu'à l'abri des projections.
Antoine, mort de trouille depuis deux heures à l'idée d'approcher des chutes, trouve finalement très amusant de prendre une douche tout habillé.
Tous les enfants sont surexcités, trempés et sont devenus inséparables.
Nous retournons dîner à Toronto pour déguster un repas asiatique au King's Noodles délicieux restaurant situé dans Chinatown, sur Spadina Avenue.
Nos nouilles avalées, chaque famille rentre à son bercail intérimaire et nous nous retrouverons dès le lendemain matin.
Dimanche 25 avril
Le temps s'est largement gâté et notre courte ballade dans Toronto n'est pas très gaie dans cette ville qui n'est pas très séduisante.
Nous avons pour objectif la CN Tower qui est la plus haute structure autoportante du monde. Imaginez un gros crayon surmonté d'un disque à 553 mètres, qui permet de surplomber toute la ville si étalée moyennant un ticket plus cher que les tours new yorkaises.
La chose la plus intéressante que l'on y découvre est l'aéroport de Toronto qui est situé sur une petite île posée dans le lac Ontario.
Malgré un ciel très couvert, la vue porte assez loin et la vision de l'étalement de la vue laisse songeur. Aucun souci d'espace et de gestion foncière pour ce pays où de fait la voiture est reine.
La CN Tower comporte également un « glass floor » ou quelques mètres carrés au sol en carreaux de verre, qui permettent aux personnes sujettes au vertige de tester leurs peurs.
Il est temps que chaque famille reprenne son chemin, les uns vers le Michigan, et nous vers le Nord.
Petit coup de blues pour Valentine qui s'attache toujours très vite.
Nous passerons une après-midi éprouvante pour tous sauf pour Amélie : vu la météo pluvieuse, nous faisons du shopping dans un outlet mall (magasin d'usine) pour trouver nos baskets préférées.
Après deux heures de piétinage et essayages variés, nous sommes tous saturés sauf Amélie que rien n'arrête.
Le portefeuille allégé et le coffre rempli, nous reprenons la route pour remonter la province de l'Ontario. La nuit tombant, nous faisons halte à Petersborough, grosse bourgade au milieu de nulle part, située sur la nationale 7, appelée aussi la Transcanadienne.
Par expérience, Super Popa et moi-même savons qu'avec la nuit et la fatigue, il ne faut pas faire la fine bouche sur les hébergements trouvés en fin de journée.
Nous stoppons au premier motel qui se présente, dans lequel nous est proposée une chambre fort ordinaire pour le vil prix de 55 $. Banco, tout le monde se couche et dort rapidement à poings fermés.
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