Vendredi 17 février 2012.
C'est à cinq heures du matin que 5 petits sacs à dos, 2 sacs de 60 litres, une valise à roulettes se sont échappés de Paris avec la complicité de 5 paires de Converse.
Ils ont quitté l'aéroport d'Orly avec une demie-heure de retard, en direction de Madrid où leur second avion est parti également avec un décalage d'une heure.
C'est donc au terme d'un très long voyage que les Sakados se sont retrouvés à Lima, Pérou.
Arrivée dans le moderne aéroport international où les formalités usuelles sont très rapides avec l'aide des lectures optiques qui nous fichent partout où nous passons. Un petit frisson à chaque douane, où se révèle notre vie numérique entre Matrix et Gattaca.
La collecte des bagages est moins efficace et l'angoisse d'un éventuel sac bloqué à Madrid rend encore plus nerveux les enfants déjà très fatigués.
Une fois notre aéropage recomposé, nous retrouvons la personne en charge de notre transfert vers l'unique hôtel réservé à ce jour.
20.30 Il fait nuit noire et la chaleur associée à une légère moiteur nous fait vite ranger les manteaux et polaires dont nous ne devrions pas avoir besoin avant d'arriver dans les hauteurs méridionales de la Cordillère des Andes.
Le trajet de 45 mns jusqu'à Miraflores, quartier balnéaire de la capitale péruvienne, me permet de réviser un peu mes lointaines notions de castillan en discutant avec le chauffeur de taxi.
Il parle vite, articule peu. Comme moi, mais en espagnol. Madre mia, ça va être compliqué si tous ses compatriotes ont la même élocution.
Nous traversons une ville qui montre déjà plusieurs facettes : une immigration chinoise vigoureuse et marque sa présence d'abord par les Chinas, des restaurants où se mêlent les saveurs cantonnaises et péruviennes ; la multitude de véhicules japonais qui effacent tranquillement la fameuse escarabajo ou coccinelle ; les mêmes panneaux de signalisation qu'en Amérique du Nord et la même colonisation par la malbouffe.
Notre hôtel est situé dans le Quartier de Miraflores, extension agréable à l'ouest du centre ville, ouvre des perspectives sur l'océan Pacifique.
Bordée par une très longue et haute falaise, la plage de Miraflores, selon ce que nous en apercevons rapidement, ne comporte pas de promenade commerciale.
C'est vendredi soir et son centre est très animé.
Une multitude de restaurants et cafés sont remplis d'autochtones et de touristes.
Premier objectif, se munir de monnaie locale, les soles, en changeant des euros et tester la carte bancaire.
Les agents de change avec pignon sur rue ont fermé leurs bureaux vu l'heure tardive, et très mauvaise surprise, nos deux Cb internationales sont rejetées dans 3 réseaux bancaires différents. Gloups.
Nous trouvons des changeurs officiels ambulants. Leur taux de conversion est évidemment moins intéressant, mais cela fera l'affaire pour avoir de quoi payer le dîner.
Nous choisissons de nous sustenter au snack Manolo, établissement propret qui nous sert rapidement salades, tortillas et churros.
Test de paiement réussi par Cb, c'est un premier soulagement car nous n'irions guère loin avec 500 € pour 5.
Après dîner, nous retentons notre chance dans une quatrième banque, qui consent enfin à nous délivrer des sous. (Souvenez-vous toujours que les cordonniers sont les plus mal chaussés, et vous connaîtrez le secteur d'activité où sévit SuperPopa.)
Nous rentrons à l'hôtel riches en soles, pour nous coucher près de 24 heures après avoir quitté notre domicile.
Il est minuit au Pérou et 6 heures du matin à Paris.
Buena noche (sous un ventilateur pour nous)
C'est à cinq heures du matin que 5 petits sacs à dos, 2 sacs de 60 litres, une valise à roulettes se sont échappés de Paris avec la complicité de 5 paires de Converse.
Ils ont quitté l'aéroport d'Orly avec une demie-heure de retard, en direction de Madrid où leur second avion est parti également avec un décalage d'une heure.
C'est donc au terme d'un très long voyage que les Sakados se sont retrouvés à Lima, Pérou.
Arrivée dans le moderne aéroport international où les formalités usuelles sont très rapides avec l'aide des lectures optiques qui nous fichent partout où nous passons. Un petit frisson à chaque douane, où se révèle notre vie numérique entre Matrix et Gattaca.
La collecte des bagages est moins efficace et l'angoisse d'un éventuel sac bloqué à Madrid rend encore plus nerveux les enfants déjà très fatigués.
Une fois notre aéropage recomposé, nous retrouvons la personne en charge de notre transfert vers l'unique hôtel réservé à ce jour.
20.30 Il fait nuit noire et la chaleur associée à une légère moiteur nous fait vite ranger les manteaux et polaires dont nous ne devrions pas avoir besoin avant d'arriver dans les hauteurs méridionales de la Cordillère des Andes.
Le trajet de 45 mns jusqu'à Miraflores, quartier balnéaire de la capitale péruvienne, me permet de réviser un peu mes lointaines notions de castillan en discutant avec le chauffeur de taxi.
Il parle vite, articule peu. Comme moi, mais en espagnol. Madre mia, ça va être compliqué si tous ses compatriotes ont la même élocution.
Nous traversons une ville qui montre déjà plusieurs facettes : une immigration chinoise vigoureuse et marque sa présence d'abord par les Chinas, des restaurants où se mêlent les saveurs cantonnaises et péruviennes ; la multitude de véhicules japonais qui effacent tranquillement la fameuse escarabajo ou coccinelle ; les mêmes panneaux de signalisation qu'en Amérique du Nord et la même colonisation par la malbouffe.
Notre hôtel est situé dans le Quartier de Miraflores, extension agréable à l'ouest du centre ville, ouvre des perspectives sur l'océan Pacifique.
Bordée par une très longue et haute falaise, la plage de Miraflores, selon ce que nous en apercevons rapidement, ne comporte pas de promenade commerciale.
C'est vendredi soir et son centre est très animé.
Une multitude de restaurants et cafés sont remplis d'autochtones et de touristes.
Premier objectif, se munir de monnaie locale, les soles, en changeant des euros et tester la carte bancaire.
Les agents de change avec pignon sur rue ont fermé leurs bureaux vu l'heure tardive, et très mauvaise surprise, nos deux Cb internationales sont rejetées dans 3 réseaux bancaires différents. Gloups.
Nous trouvons des changeurs officiels ambulants. Leur taux de conversion est évidemment moins intéressant, mais cela fera l'affaire pour avoir de quoi payer le dîner.
Nous choisissons de nous sustenter au snack Manolo, établissement propret qui nous sert rapidement salades, tortillas et churros.
Test de paiement réussi par Cb, c'est un premier soulagement car nous n'irions guère loin avec 500 € pour 5.
Après dîner, nous retentons notre chance dans une quatrième banque, qui consent enfin à nous délivrer des sous. (Souvenez-vous toujours que les cordonniers sont les plus mal chaussés, et vous connaîtrez le secteur d'activité où sévit SuperPopa.)
Nous rentrons à l'hôtel riches en soles, pour nous coucher près de 24 heures après avoir quitté notre domicile.
Il est minuit au Pérou et 6 heures du matin à Paris.
Buena noche (sous un ventilateur pour nous)
Cool les Sakados Pérou #1 - La suite nous promet pleins d'aventures...
RépondreSupprimerJmo