Jeudi 1er mars 2012
Encore un réveil matutinal.
Notre hôte a la gentillesse d'avoir préparé un bon petit déjeuner et a commandé un taxi. Direction la gare routière de Puno, pour prendre un bus de la compagnie Titicaca en direction de Copacabana et de la Paz en Bolivie.
L'organisation de l'embarquement est beaucoup moins rigoureuse qu'avec les transporteurs péruviens. Ce matin, pas de vérification des passeports et aucun enregistrement des bagages.
Nous prenons un premier bus qui s'arrêtera à la frontière, puis à Copacabana sur les rives boliviennes du lac Titicaca.
A la frontière péruvienne, le bus s'arrête et tous les passagers doivent descendre avec leurs passeports. Il faut passer les formalités de police, puis celles de la douane. Trois bus arrivent en même temps que le nôtre, car ils ont tous le même horaire de départ de Puno.
Ce sont donc approximativement 200 personnes à contrôler. Un sacré bazar dans cette foule de sacs à dos et bonnets péruviens qui ne seront portés que durant le voyage. Les bureaux sont engorgés et la file patiente gentiment sous la bruine.
Nous croisons avec plaisir notre papi Robert ainsi que deux couples rencontrés sur le bateau la veille.
Une fois nos cinq passeports validés par les autorités péruviennens en sortie, nous devons cheminer 300 mètres sur une piste alors que notre bus attend que tous ses passagers en aient fini.
A l'entrée en Bolivie, le douanier Antonio nous pique tranquillement notre unique stylo, ce qui permet d'accélérer les formalités douanières.
Nous nous re-installons dans notre autocar. Mon voisin est un étudiant colombien qui est étudiant sommelier en Argentine. Il rentre à Buenos Aires en car, en visitant le continent et me parle avec des étoiles dans les yeux des vins français.
Nous arrivons très rapidement à Copacabana, petite station balnéaire dans laquelle nous faisons la pause déjeuner pour nous familiariser aux Bolivianos, la monnaie locale, avant de changer de bus et de fuseau horaire.
Le départ est sensé avoir lieu à 13h, nous partons avec presque 45 mns de retard dans un car de confort moyen, sur des routes en état relatif. Bienvenue en Bolivie !
Avant de quitter les rives du Titicaca, le bus doit passer le lac par ferry au village de Tinquina. La large barque s'affaisse sous le poids du car, pendant qe nous prenons des barquettes qui traversent le detroit en 10 mns.
De l'autre côté, il est possible de se désaltérer de jus d'abricot, ou de grignoter des fritures de poissons.
L'attente nous permet d'observer les costumes traditionnels des Boliviennes, qui portent leur chapeau melon, et sont vêtues d'une jupe brodée chamarrée qu'elles recouvrent d'un châle à franges.
Nous remontons à nouveau dans le bus, et certains passagers se trompent de car...La route traverse les paysages typiques de l'Altiplano, montagne aride avec quelques herbes. Dans les rares villages, cochons noirs, vaches et moutons broutent librement au bord de la route.
Nous nous assoupissons, las de toutes ces transitions et rouvrons les yeux quand le bus commence à avoir une progression moins régulière.
Nous voilà aux abords de la grande ville et au coeur de ses embouteillages.
Une autoroute nous mène dans son ventre. La vie citadine grouille de partout, la circulation est dantesque et chaotique. Quel choc après la tranquillité de ces deux derniers jours.
Un urbanisme colonisant l'ensemble des collines, avec constructions désordonnées qui poussent comme des champignons sur la montagne. Très peu de bâtiments sont peints et les rues sont extrêmement pentues.
La métropole est très impressionnante, voire étouffante.
La ville de La Paz s’est développée dans la vallée de Chuquiago Marka entourée par les montagnes Huayna Potosí (6 088 m) et Nevado Illimani (6 460 m), non loin du lac Titicaca. Sa topographie atypique en fait la capitale la plus haute du monde.
La ville, dont le centre se situe à 3 600 m d’altitude, s’étend sur un dénivelé de plus de 1 000 m entre les quartiers aisés de la zone sud : Florida, la Rinconada, Achumani, ou Aranjuez (3 020 m) et le haut plateau d’El Alto (4 000 m), refuge des classes défavorisées.
Nous arrivons à 17.30 à la gare routière et prenons immédiatement un taxi pour trouver un hôtel.
Nos guides de voyage recommandent plusieurs établissements dans la même rue et notre premier essai est vite transformé.
Après une succession d'hôtels et pensions à prix très raisonnables, nous explosons notre moyenne en prix d'hébergement à l'hôtel Rosario. Ce très confortable 3 étoiles nous permettra de nous requinquer un peu.
Il est situé dans un quartier où le touriste de tout niveau pourra trouver agences de voyages, laveries, matériel de randonnée, restaurants, souvenirs, pharmacies, webcafés, etc...
Nous posons nos sacs à dos et allons à la quête d'informations pour nos pérégrinations futures en Bolivie. Nous avions projeté de partir rapidement plus au Sud vers le salar d'Uyuni, mais nous apprenons que les dernières pluies rendent son accès difficile. La ligne ferrée est fermée et les trajets en bus sont d'une durée hypothéthique.
Pour prendre moins de risque, nous modifions notre itinéraire et réservons un départ en bus de nuit samedi pour Sucre, la capitale.
Nous dînons rapidement à proximité de l'hôtel et pendant que les enfants s'endorment, je m'attèlle à mes devoirs de vacances.
Encore une bonne nuit réparatrice en vue.
Encore un réveil matutinal.
Notre hôte a la gentillesse d'avoir préparé un bon petit déjeuner et a commandé un taxi. Direction la gare routière de Puno, pour prendre un bus de la compagnie Titicaca en direction de Copacabana et de la Paz en Bolivie.
L'organisation de l'embarquement est beaucoup moins rigoureuse qu'avec les transporteurs péruviens. Ce matin, pas de vérification des passeports et aucun enregistrement des bagages.
Nous prenons un premier bus qui s'arrêtera à la frontière, puis à Copacabana sur les rives boliviennes du lac Titicaca.
A la frontière péruvienne, le bus s'arrête et tous les passagers doivent descendre avec leurs passeports. Il faut passer les formalités de police, puis celles de la douane. Trois bus arrivent en même temps que le nôtre, car ils ont tous le même horaire de départ de Puno.
Ce sont donc approximativement 200 personnes à contrôler. Un sacré bazar dans cette foule de sacs à dos et bonnets péruviens qui ne seront portés que durant le voyage. Les bureaux sont engorgés et la file patiente gentiment sous la bruine.
Nous croisons avec plaisir notre papi Robert ainsi que deux couples rencontrés sur le bateau la veille.
Une fois nos cinq passeports validés par les autorités péruviennens en sortie, nous devons cheminer 300 mètres sur une piste alors que notre bus attend que tous ses passagers en aient fini.
A l'entrée en Bolivie, le douanier Antonio nous pique tranquillement notre unique stylo, ce qui permet d'accélérer les formalités douanières.
Nous nous re-installons dans notre autocar. Mon voisin est un étudiant colombien qui est étudiant sommelier en Argentine. Il rentre à Buenos Aires en car, en visitant le continent et me parle avec des étoiles dans les yeux des vins français.
Nous arrivons très rapidement à Copacabana, petite station balnéaire dans laquelle nous faisons la pause déjeuner pour nous familiariser aux Bolivianos, la monnaie locale, avant de changer de bus et de fuseau horaire.
Le départ est sensé avoir lieu à 13h, nous partons avec presque 45 mns de retard dans un car de confort moyen, sur des routes en état relatif. Bienvenue en Bolivie !
Avant de quitter les rives du Titicaca, le bus doit passer le lac par ferry au village de Tinquina. La large barque s'affaisse sous le poids du car, pendant qe nous prenons des barquettes qui traversent le detroit en 10 mns.
De l'autre côté, il est possible de se désaltérer de jus d'abricot, ou de grignoter des fritures de poissons.
L'attente nous permet d'observer les costumes traditionnels des Boliviennes, qui portent leur chapeau melon, et sont vêtues d'une jupe brodée chamarrée qu'elles recouvrent d'un châle à franges.
Nous remontons à nouveau dans le bus, et certains passagers se trompent de car...La route traverse les paysages typiques de l'Altiplano, montagne aride avec quelques herbes. Dans les rares villages, cochons noirs, vaches et moutons broutent librement au bord de la route.
Nous nous assoupissons, las de toutes ces transitions et rouvrons les yeux quand le bus commence à avoir une progression moins régulière.
Nous voilà aux abords de la grande ville et au coeur de ses embouteillages.
Une autoroute nous mène dans son ventre. La vie citadine grouille de partout, la circulation est dantesque et chaotique. Quel choc après la tranquillité de ces deux derniers jours.
Un urbanisme colonisant l'ensemble des collines, avec constructions désordonnées qui poussent comme des champignons sur la montagne. Très peu de bâtiments sont peints et les rues sont extrêmement pentues.
La métropole est très impressionnante, voire étouffante.
La ville de La Paz s’est développée dans la vallée de Chuquiago Marka entourée par les montagnes Huayna Potosí (6 088 m) et Nevado Illimani (6 460 m), non loin du lac Titicaca. Sa topographie atypique en fait la capitale la plus haute du monde.
La ville, dont le centre se situe à 3 600 m d’altitude, s’étend sur un dénivelé de plus de 1 000 m entre les quartiers aisés de la zone sud : Florida, la Rinconada, Achumani, ou Aranjuez (3 020 m) et le haut plateau d’El Alto (4 000 m), refuge des classes défavorisées.
Nous arrivons à 17.30 à la gare routière et prenons immédiatement un taxi pour trouver un hôtel.
Nos guides de voyage recommandent plusieurs établissements dans la même rue et notre premier essai est vite transformé.
Après une succession d'hôtels et pensions à prix très raisonnables, nous explosons notre moyenne en prix d'hébergement à l'hôtel Rosario. Ce très confortable 3 étoiles nous permettra de nous requinquer un peu.
Il est situé dans un quartier où le touriste de tout niveau pourra trouver agences de voyages, laveries, matériel de randonnée, restaurants, souvenirs, pharmacies, webcafés, etc...
Nous posons nos sacs à dos et allons à la quête d'informations pour nos pérégrinations futures en Bolivie. Nous avions projeté de partir rapidement plus au Sud vers le salar d'Uyuni, mais nous apprenons que les dernières pluies rendent son accès difficile. La ligne ferrée est fermée et les trajets en bus sont d'une durée hypothéthique.
Pour prendre moins de risque, nous modifions notre itinéraire et réservons un départ en bus de nuit samedi pour Sucre, la capitale.
Nous dînons rapidement à proximité de l'hôtel et pendant que les enfants s'endorment, je m'attèlle à mes devoirs de vacances.
Encore une bonne nuit réparatrice en vue.
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