Dimanche 4 mars 2012
Le bus arrive finalement à 8.30 à Sucre.
Capitale historique de la Bolivie, où le général éponyme a déclaré l'Indépendance en 1825 du joug espagnol, elle est située à 2790 mètres d'altitude et, selon nos lectures et les témoignages des voyageurs que nous avons rencontrés, mérite une halte pour son charme colonial.
En ce dimanche matin, la ville est très calme. Les boutiques sont quasiment toutes fermées et la place d'armes ne s'est pas encore animée.
Nous déposons nos bagages dans notre hôtel, le Cruz Popayan de Sucre et partons en quête d'un petit déjeuner consistant.
En chemin, nous entrons dans la basilique qui semble avoir capté tous les habitants de cette cité modeste. (150 000 habitants). La messe est suivie avec ferveur et 8 enfants y sont baptisés.
L'estomac dans les talons, nous nous attablons au Café Joy Ride, wifi et café à gogo. Le brunch est roboratif, nous voilà calés pour la journée.
Nous enchaînons sur une promenade dans cette ville où l'architecture coloniale est en effet bien présente dans le centre historique. Malheureusement, la maintenance de ces édifices est coûteuse et peu de bâtiments sont restaurés.
Les faubourgs, que nous avons aperçus à notre arrivée, sont encore moins sympathiques : déchetteries à ciel ouvert, maisons inachevées...bienvenue dans le tiers monde.
En ville, la mendicité est importante, le niveau de vie est visiblement bien inférieur à celui du Pérou.
Nous continuons à déambuler le long des maisons qui derrière leurs murs blancs et les toîts de tuiles. Elles cachent souvent des patios.
Nous pénétrons dans la Casa de la Libertad, notre caution culturelle de la semaine. Cette grande maison a abrité le Sénat rassemblé par le général Sucre pour signer l'Acte d'Indépendance.
A notre grande surprise, cette courte visite passionne les enfants, impressionnés par les portraits des différents Présidents, les vitrines pleines de médailles, d'épaulettes et d'épées.
Nous continuons notre chemin vers le Marché central, et faisons une pause jus de fruits pour prendre notre dose quotidienne de vitamines.
Bien que nous visitions presque systématiquement les marchés depuis quinze jours, nous découvrons encore quelques curiosités comme les ajis, ces miniscules petits piments ronds, ou encore des marchandes de salsa, cette sauce à base de tomates.
Les avocats sont énormes avec la peau noire. D'ailleurs la linguistique locale distingue parfaitement l'homme de loi abogado, du fruit appelé palta.
Nous rentrons ensuite à l'hôtel pour une longue sieste sur des matelas qui ont dû connaître le général Sucre.
Nous nous levons pour le goûter, pris dans le sympathique patio. Nous prenons auprès d'un jeune de Hong Kong quelques informations sur nos prochaines étapes, Potosi et Uyuni.
Dîner dans une pizzeria, à la demande d'enfants affamés.
Ils finiront leur soirée en jouant comme les enfants de Sucre sur la place d'armes. Tout autour flânent familles, amoureux mais aussi les beaux gosses locaux exhibant leurs voitures tunées.
Nous nous assoupissons avec quelques ressorts piquant le dos. Tant pis !
Le bus arrive finalement à 8.30 à Sucre.
Capitale historique de la Bolivie, où le général éponyme a déclaré l'Indépendance en 1825 du joug espagnol, elle est située à 2790 mètres d'altitude et, selon nos lectures et les témoignages des voyageurs que nous avons rencontrés, mérite une halte pour son charme colonial.
En ce dimanche matin, la ville est très calme. Les boutiques sont quasiment toutes fermées et la place d'armes ne s'est pas encore animée.
Nous déposons nos bagages dans notre hôtel, le Cruz Popayan de Sucre et partons en quête d'un petit déjeuner consistant.
En chemin, nous entrons dans la basilique qui semble avoir capté tous les habitants de cette cité modeste. (150 000 habitants). La messe est suivie avec ferveur et 8 enfants y sont baptisés.
L'estomac dans les talons, nous nous attablons au Café Joy Ride, wifi et café à gogo. Le brunch est roboratif, nous voilà calés pour la journée.
Nous enchaînons sur une promenade dans cette ville où l'architecture coloniale est en effet bien présente dans le centre historique. Malheureusement, la maintenance de ces édifices est coûteuse et peu de bâtiments sont restaurés.
Les faubourgs, que nous avons aperçus à notre arrivée, sont encore moins sympathiques : déchetteries à ciel ouvert, maisons inachevées...bienvenue dans le tiers monde.
En ville, la mendicité est importante, le niveau de vie est visiblement bien inférieur à celui du Pérou.
Nous continuons à déambuler le long des maisons qui derrière leurs murs blancs et les toîts de tuiles. Elles cachent souvent des patios.
Nous pénétrons dans la Casa de la Libertad, notre caution culturelle de la semaine. Cette grande maison a abrité le Sénat rassemblé par le général Sucre pour signer l'Acte d'Indépendance.
A notre grande surprise, cette courte visite passionne les enfants, impressionnés par les portraits des différents Présidents, les vitrines pleines de médailles, d'épaulettes et d'épées.
Nous continuons notre chemin vers le Marché central, et faisons une pause jus de fruits pour prendre notre dose quotidienne de vitamines.
Bien que nous visitions presque systématiquement les marchés depuis quinze jours, nous découvrons encore quelques curiosités comme les ajis, ces miniscules petits piments ronds, ou encore des marchandes de salsa, cette sauce à base de tomates.
Les avocats sont énormes avec la peau noire. D'ailleurs la linguistique locale distingue parfaitement l'homme de loi abogado, du fruit appelé palta.
Nous rentrons ensuite à l'hôtel pour une longue sieste sur des matelas qui ont dû connaître le général Sucre.
Nous nous levons pour le goûter, pris dans le sympathique patio. Nous prenons auprès d'un jeune de Hong Kong quelques informations sur nos prochaines étapes, Potosi et Uyuni.
Dîner dans une pizzeria, à la demande d'enfants affamés.
Ils finiront leur soirée en jouant comme les enfants de Sucre sur la place d'armes. Tout autour flânent familles, amoureux mais aussi les beaux gosses locaux exhibant leurs voitures tunées.
Nous nous assoupissons avec quelques ressorts piquant le dos. Tant pis !
Tiens, encore des piments ! Comme c'est étrange... MDR ! Jmo
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