Jeudi 8 mars 2012
A 4.30, arrêt au milieu de la pampa pour changer de bus à la surprise générale.
Nous échangeons les véhicules avec des voyageurs faisant le trajet inverse au nôtre, et qui sont aussi hagards que nous.
Ils ont gagné au change, nous récupérons un véhicule vétuste et sale, avec des wc hors d'usage. Tout le monde improvise des toilettes de campagne à l'arrière du bus. La compagnie nous indique qu'il y a encore deux heures de route.
A 7.00, nouvel arrêt dans une ville qui ne ressemble guère à la Paz.
Nous sommes en fait à 250 kms de notre but, à Oruro, pour faire une autre pause de vidange de vessie. Et il reste encore 3h30 a minima.
La nationale qui mène de la cité minière d'Oruro à la Paz nous laisse perplexe.
Elle est parfait état mais est doublée par une autre voie, subventionnée par des fonds américains. Les terrassements sont achevés, parfois une couche de goudron a été passée, mais il n'y a personne sur ce chantier de plusieurs centaines de kms, et par endroit l'ouvrage s'est affaissé. Tautologie des aides au développement...
En parallèle, nous constatons la même tentative de politique foncière qu'au Pérou à vouloir fixer la population dans un no man's land en attribuant un lopin de terre et une maisonnette de 20 m2. L'opération paraît être un total échec, très peu de parcelles sont effectivement habitées.
L'arrivée dans les faubourgs de La Paz est dantesque, les embouteillages nous
asphyxient et rajoutent encore du temps de parcours...
Nous atteignons le terminal des bus à 10.45, soit après 13h30 de trajet !!!
Nous ne sommes pas près d'oublier le niveau de service des bus boliviens...
Nous sautons dans un taxi pour retrouver l'hôtel Rosario, aux chambres pimpantes et confortables, avec de l'eau régulièrement chaude et des serviettes épaisses.
Nous y débarquons flapis et sales. La douche est presqu'un luxe et comme dit #2 : ''mon corps gémit de bonheur''.
Un jus de fruit et une omelette après, nous nous délassons avec plaisir sur des matelas ultraconfortables, avec zéro once de courage pour sortir du quartier. Tant pis pour le palais du gouverneur et la place Murillo, d'autant que l'hôtel sait soigner ses clients, et particulièrement les dames en cette journée de la femme : en cadeau, une fleur et un chocolat.
Derniers pas dans la ville en soirée, dernier dîner en Bolivie et...derniers packings des sakados.
Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, départ en avion pour Miami puis Paris.
A 4.30, arrêt au milieu de la pampa pour changer de bus à la surprise générale.
Nous échangeons les véhicules avec des voyageurs faisant le trajet inverse au nôtre, et qui sont aussi hagards que nous.
Ils ont gagné au change, nous récupérons un véhicule vétuste et sale, avec des wc hors d'usage. Tout le monde improvise des toilettes de campagne à l'arrière du bus. La compagnie nous indique qu'il y a encore deux heures de route.
A 7.00, nouvel arrêt dans une ville qui ne ressemble guère à la Paz.
Nous sommes en fait à 250 kms de notre but, à Oruro, pour faire une autre pause de vidange de vessie. Et il reste encore 3h30 a minima.
La nationale qui mène de la cité minière d'Oruro à la Paz nous laisse perplexe.
Elle est parfait état mais est doublée par une autre voie, subventionnée par des fonds américains. Les terrassements sont achevés, parfois une couche de goudron a été passée, mais il n'y a personne sur ce chantier de plusieurs centaines de kms, et par endroit l'ouvrage s'est affaissé. Tautologie des aides au développement...
En parallèle, nous constatons la même tentative de politique foncière qu'au Pérou à vouloir fixer la population dans un no man's land en attribuant un lopin de terre et une maisonnette de 20 m2. L'opération paraît être un total échec, très peu de parcelles sont effectivement habitées.
L'arrivée dans les faubourgs de La Paz est dantesque, les embouteillages nous
asphyxient et rajoutent encore du temps de parcours...
Nous atteignons le terminal des bus à 10.45, soit après 13h30 de trajet !!!
Nous ne sommes pas près d'oublier le niveau de service des bus boliviens...
Nous sautons dans un taxi pour retrouver l'hôtel Rosario, aux chambres pimpantes et confortables, avec de l'eau régulièrement chaude et des serviettes épaisses.
Nous y débarquons flapis et sales. La douche est presqu'un luxe et comme dit #2 : ''mon corps gémit de bonheur''.
Un jus de fruit et une omelette après, nous nous délassons avec plaisir sur des matelas ultraconfortables, avec zéro once de courage pour sortir du quartier. Tant pis pour le palais du gouverneur et la place Murillo, d'autant que l'hôtel sait soigner ses clients, et particulièrement les dames en cette journée de la femme : en cadeau, une fleur et un chocolat.
Derniers pas dans la ville en soirée, dernier dîner en Bolivie et...derniers packings des sakados.
Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, départ en avion pour Miami puis Paris.
Tout est bien qui fini bien. Un grand merci pour nous avoir fait vivre votre périple sud américain comme si nous y étions. Jmo
RépondreSupprimerMortel....
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