dimanche 2 mai 2010

Toujours pleins d'allant pour chercher l'élan...


Samedi 1er mai

Point de pause pour la fête du travail, la traversée du Québec continue en longeant le fjord vers son bord extérieur, côté fleuve Saint Laurent.

Au matin, départ de Chicoutimi vers l'est pour le parc du Saguenay, toujours en quête d'animal à bois ou à poils.

Comme tous les parcs dans lesquels nous sommes passés, Saguenay est  pour le moment fermé aux automobiles et pratique l'auto-perception puisque ses points d'accueil sont clos. Il vaut mieux avoir l'appoint sur soi puisque personne ne vous rendra votre monnaie.

De plus, les panneaux indicateurs de randonnées possibles sont souvent inexistants, alors que les cahutes d'accueil sont gorgées de plans, mais comme il n'y a personne pour ouvrir les bureaux.....

Nous n'avons donc aucune idée des ballades qui sont accessibles facilement pour l'éléphante que je suis. Je ne suis pas en mesure d'allier à la fois le voyage en voiture et plus d'une heure de marche sans multiplier les contractions.

Nous nous limiterons  à suivre une rivière mais une fois encore point d'élan, sûrement parti vers le Nord chercher la fraîcheur. Même pas un saumon.
Amélie en conclut que nous sommes de mauvais trappeurs tandis que Valentine et Antoine s'inquiètent de notre futur taux de réussite avec les baleines.

La température ne doit pas être loin des 20° et malgré le soleil, l'ubac est encore partiellement couvert de neige.

En quittant le Parc du Saguenay, la route borde de nombreux lacs dont certains conservent une mince couche de glace. Nous arrivons en début d'après-midi à l'Anse Saint Jean, charmant village aux maisons très colorées, qui détrône largement Sainte Rose du Nord située sur l'autre rive du Fjord.

Dans cette bourgade l'hiver gèle totalement le fjord et les habitants ont pour coutume de pratiquer la pêche blanche (ou pêche sur glace) en amenant sur l'eau gelée des cabanons posés sur des patins.
A la fin de la saison hivernale, les cabanons aussi colorées que les maisons des riverains, sont déposés sur terre.

Le tout donne une touche très photogénique au village.
Les propriétaires d'hébergements touristiques ont bien compris le charme de leur site et pratiquent des prix qui dépassent notre budget. En outre, la majorité des gîtes sont encore fermés.


En conséquence, nous continuons notre chemin vers Tadoussac, connue pour ses croisières d'observation des cétacés.
Pour atteindre la ville des baleines, prendre un traversier (ferry) qui a la particularité de fonctionner en continu  et gracieusement. Beaucoup plus organisé qu'au Vietnam où régnait un joyeux bazar, embarquement, traversée et débarquement durent moins de 20 mns.
Ici, comme à l'Anse St Jean, la saison n'a pas encore commencé et il nous faut de la persévérance pour trouver une chambre quelconque pour la nuit.

Depuis un mois, nous guettons les baleines sur internet, puisque ces stars ont même des sites web sur lesquels les observateurs dûment titrés indiquent les points GPS où ces dames ont été repérées.
Nous espérons enfin voir dans les prochains jours une grosse bestiole typique de la région, en dehors des écureuils !

A défaut de baleine, mes enfants pourront toujours voir leur éléphant de mère....

1 commentaire:

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