dimanche 21 novembre 2010

Que faire un dimanche pluvieux ?

Trop fatigués pour appliquer la stratégie de division : Maman avec les grands, Papa avec les petits, j'ai fait tourner le programme "Fais travailler tes gosses sans les rémunérer" .

A refaire avec vos chérubins munis de leurs tabliers et de brosses à ongles pour éviter le signalement à l'Assistance sociale le lundi matin.

SABLES
Ingrédients pour 70 sablés
250 g de farine
125 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé ou l'intérieur d'une gousse de vanille
125 g de beurre coupé en dés
1 oeuf
1 pincée de sel
cannelle
Glaçage facultatif : 6 cuillères à soupe de sucre glace + un peu de jus de citron + colorant + 1 pinceau

Préparation 10 mns + 1h de repos
Mélanger la farine, le sucre et le sucre vanillé ou grains de vanille. Saupoudrer de cannelle et mettre la pincée de sel .
Ajouter le beurre et l'oeuf et pétrir jusqu'à former une boule qui reposera dans un film alimentaire pendant 1 h au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 180° C.

Sortir la pâte et fariner le plan de travail. Abaisser la pâte avec un rouleau à pâtisserie, pour avoir une épaisseur de 0,5 cms environ.
Découper vos formes avec un emporte-pièces et les déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Enfourner à mi-hauteur pour 15 mns.

Retirer du four et laisser refroidir pour dégustation ou glaçage.



Le glaçage s'obtient en mélangeant soit quelques mls de jus de citron ou d'orange, soit un tout petit d'eau, avec du sucre glace. Le colorant est facultatif. Il faut que le glaçage soit épais mais pas trop, comme du chocolat fondu. Ajustez en liquide si trop coulant, en sucre si trop liquide. 
Etaler au pinceau et laisser sécher.


 

samedi 20 novembre 2010

Thé ou café ?

Les deux !

Les évènements de ces derniers jours ont réveillé un besoin de caféine pour me réveiller l'esprit et l'envie de thé pour réfléchir tranquillement pendant que ma tasse refroidissait.

Ces moments exigeaient également des douceurs faciles à réaliser, que je vous livre après test de 5 palais...

FINANCIERS AUX NOIX (recette empruntée à Pure Gourmandise, et revue à ma façon)
Ingrédients pour 20 mini financiers
Beurre : 125 g
Sucre glace : 180 g
Cerneaux ou poudre de noix : 150 g
Farine : 80 g
Blancs d'oeufs : 4

Préparation - 15 mns
Préchauffer le four à 180 °C. 

Faire un beurre noisette (dans une poêle, faire dorer le beurre jusqu'à ce qu'il arrête de grésiller).
Monter les blancs en neige.
Mixer les cerneaux de noix pour en faire une poudre fine. La mélanger avec le sucre glace et la farine, ajouter le beurre. Incorporer les blancs en neige.

Verser la pâte dans des moules à financiers jusqu'à mi hauteur.
Enfourner pour 15 à 20 mns selon les fours.

Surveiller la formation d'un glacis sur le dessus des financiers, qui pourra éventuellement craqueler légèrement durant la cuisson.



Parfaits pour tremper dans le thé non sucré, les financiers étant largement sucrés...


SPRITS (Sablés Autrichiens)
Ingrédients pour une 20aine de sablés
200 g de beurre ramolli
80 g de sucre glace
pincée de sel
1 sachet de sucre vanillé ou une gousse de vanille
210 g de farine

Matériel
1 poche avec douille cannelée
1 saladier


Préparation - 20 mns environ
Préchauffer le four à 180°.

Travailler en pommade le beurre préalablement mis à température ambiante.
Pétrir avec le sucre glace et le sucre vanillé (ou les grains de vanille ôtés de la gousse). Ajouter la pincée de sel et incorporer peu à peu la farine jusqu'à former une boule.
La laisser 10 mns à température ambiante pour que la pâte soit plus facile à travailler avec la douille.

Sur du papier sulfurisé, faire des zigs zags sur une longueur de 6/7 cms et une largeur de 4 cms environs. Attention si la pâte est trop dure, vous aurez du mal à former correctement les sablés. Dans ce cas-là, attendre un peu qu'elle ramollisse avec la chaleur ambiante.

Enfourner pour 15 mns. Retirer du four quand les côtés des sablés sont légèrement dorés.
Attention les sablés seront très friables à la sortie du four, attendre qu'ils soient refroidis et durcis pour déguster.


En option super gourmand, faire fondre du chocolat noir/lait/blanc selon votre goût et y tremper la moitié du sablé, le faire sécher sur du papier alu bien lisse.

dimanche 14 novembre 2010

Persévérance, Opiniâtreté, Combativité...

...font partie de mes innombrables qualités, avec la modestie et l'humilité. (Versus défauts type Obstination, Entêtement, Agressivité etc...)

Aussi quand je décide de réaliser quelque chose, seule une forteresse peut m'arrêter.

Au début du congé maternité, outre le fait d'enfin livrer le bébéchou, je me suis fixée quelques objectifs pour ce semestre dont celui de maîtriser la fabrication des MACARONS.

Le macaron est une gourmandise à la mode, pleine de couleurs et de saveurs différentes.
Il se trouve désormais dans toutes les boulangeries et il en coûte entre 1 et 4 euros par unité.
De plus, les recettes des différents macarons sont largement diffusées mais partout se retrouve le même leitmotiv : c'est un exercice qui demande de la minutie et de la patience, des vertus qui me font cruellement défaut.

Cependant, la réalisation peut être ingrate : même si vous avez suivi le process à la lettre, une humidité trop importante ou un four capricieux peuvent vouer à l'échec votre geste chevaleresque.

J'ai testé la réalisation du Macaron Gerbet, avec la recette extraite du blog Pure Gourmandise. L'auteure en explique fort bien le process et ses pièges. La recette est simple à suivre avec un minimum d'organisation, il faut "juste" acquérir la technique.
Pour avoir la bonne gestuelle, j'ai été glaner sur un autre blog phare en la matière, où Mercotte livre son tour de main en vidéo.

Ces deux cuisinières éclairées m'ont permis de comprendre pourquoi j'avais manqué mes  premières tentatives.
Foirage #1 : je n'ai pas assez macaronné (= pas assez mélangé) => pas de collerette et coque non lisse
Foirage #2 : four pas assez chaud => coques boursouflées / four trop chaud = coques fissurées et couleurs envolées
Foirage #3 : trop de chocolat  => pas de collerette et  trop de colorant = coques étalées


Durée totale : 1 h 50
Préparation 30 mns
Repos des coques dit croûtage + préparation concomitante de la ganache 30 mns
Cuisson 3 x 13 minutes
Garniture des coques : 10 mns



Préparation préalable à faire la veille, voire l'avant-veille
Séparez les blancs des jaunes. Mettez les blancs dans une boîte hermétique et gardez-la au frais.
Vous n'aurez pas besoin de jaunes dans la recette (Que faire avec des jaunes ? Une crème pâtissière pour garnir les Seins d'Yvette, une crème à la vanille, une crème anglaise, une mayonnaise...)
Imprimez la feuille de gabarits en 6 exemplaires.


Le lendemain
Les coques des macarons se font toujours de la même façon. Elles peuvent être congelées.

Ingrédients pour les coques (de 70 à 78 coques de 35 mm de diamètre, soient 35 à 39 macarons)
200 g de sucre glace
125 g de poudre d'amandes
30 g de sucre en poudre
3 blancs d'oeufs préparés depuis la veille, et sortis deux heures avant le démarrage de la préparation pour les mettre à température ambiante


Facultatif - Colorant alimentaire :
Sans colorant, la coque est naturellement beige.
Sachez que les couleurs sont moins vives après cuisson. Les puristes recommandent d'utiliser des colorants en poudre, de meilleure qualité et avec un plus fort pouvoir colorant que les colorants liquides.
Colorant liquide : s'ajoute dans les blancs montés en meringue. Vous en trouverez en supermarché. Attention ! Trop de colorant liquide casse la structure des blancs en neige, le macaron risque de s'étaler à la cuisson (ne pas dépasser 10 gouttes). Je ne suis pas fanatique, chaque tentative manquée s'est révélée faite avec des colorants liquides.
Colorant en poudre : s'ajoute dans le mélange amandes/sucre glace. Une 1/2 cuillère à moka suffit. Achat à faire en boutique spécialisée cuisine/pâtisserie en ligne ou en vrai). Vous pouvez aussi utilisez du thé matcha pour le vert ou du Van Houten (15 g pour un goût bien chocolaté) pour le marron .
Vous pourrez réviser vos cours de dessin pour faire des couleurs sur la base des primaires bleu/jaune/rouge à mélanger.
Dans les coques couleur chocolat, si vous ajoutez du colorant rouge au Van Houten, cela renforcera la couleur marron.
Si vous les voulez blanches, achetez...du colorant blanc ou dioxyde de titane. Il existe  en fait des colorants de toutes les couleurs et également des sprays argent, or ou poudré.


Exemples de ganaches faciles à réaliser
au Lemon curd : se trouve dans le commerce, rayon confitures
à la Crème de marrons : idem
au Chocolat blanc : une tablette de choco blanc pâtissier fondue au bain marie dans 20 cl de crème liquide
au Chocolat noir : une tablette de choco noir pâtissier fondue au bain marie dans 20 cl de crème liquide
à la Pomme verte : lavez, pelez et épépinez et détaillez une Granny Smith. Faîtes-la compoter  avec 25 g de sucre  et 20 g de Vitpris (ou une feuille de gélatine préalablement trempée dans l'eau froide) pendant au moins 15 minutes. Mixez, lissez et laissez refroidir
à la Figue : prélevez la pulpe de 10 figues, compotez-les pendant au moins 15 mns avec 2 cuillères à soupe de sucre. Pendant ce temps, faîtes tremper une feuille de gélatine dans de l'eau froide, après 5 mns essorez-la et incorporez-la dans la compote. Mixez et laissez refroidir. Même principe avec toute pulpe de fruits.

Matériel nécessaire
Four + 2 ou 3 plaques à pâtisserie ou lèches frites (je n'ai pas de plaque alvéolée)
Papier sulfurisé + gabarits à macarons imprimés
Poche + douille lisse + un verre haut pour y déposer la poche
Mixer + tamis
Balance ménagère
Batteur
Maryse ou spatule en silicone
2 saladiers


Préchauffez le four à 150°C. Il s'agit là de la température idéale pour MON four, définie après quelques tâtonnements.

Préparez les plaques de cuisson : découpez le papier sulfurisé exactement à la taille de la plaque, et déposez-le au dessus des gabarits que vous aurez choisis. (N'oubliez pas de retirer les gabarits avant cuisson).
Pour éviter que le papier sulfurisé ne se ballade :  mettez tout simplement la face convexe vers le bas.
Contrairement à ce qu'indique Pure Gourmandise, il n'est pas indispensable de superposer 3 plaques pour la cuisson. La collerette se forme sans problème avec une plaque ordinaire et du papier sulfurisé.


Montez les blancs d'œufs en neige, ajoutez le sucre semoule et meringuez jusqu'à obtenir une préparation ferme et brillante. (Ajoutez votre colorant liquide à cette étape)
Mixez longuement en fine poudre le sucre glace +colorant + la poudre d'amande, puis tamisez.
Incorporez la poudre d'amande à la meringue et  à l'aide d'une spatule en plastique, "macaronnez" la préparation (rabattre délicatement la préparation sur elle-même en prenant l'ensemble de la masse, l'appareil doit devenir moelleux et brillant et réaliser un ruban).

A l'aide d'une poche à douille lisse, dressez les macarons sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, posé sur les gabarits pour avoir des dômes de diamètre régulier.
Retirez les gabarits, et recommencez cette opération sur les deux autres plaques.
Attention l'appareil risque de s'assécher, il vous faut préparer tous vos macarons en une seule fois. Aussi si vous n'avez qu'une seule plaque, dressez vos coques sur le papier de cuisson, laissez croûter puis transférez délicatement la feuille sur la plaque de cuisson refroidie.

J'ai laissé croûté une demie-heure chaque plaque et réalisé ma ganache durant ce laps de temps. Chaque plaque a été mise au four pour 13 mns à 150°C (sans chaleur tournante), j'ai donc fait 3 fournées.

La collerette se forme normalement à mi-cuisson. Je trouve ce phénomène assez fascinant.
C'est un premier moment de vérité où le coeur fait boum ou splash. Si zéro collerette, objet recalé et mutation possible en Amarettis - macarons italiens. Et nous avons mangé beaucoup d'amarettis...

Votre deuxième arrêt cardiaque peut aussi rapidement survenir si le four est mal réglé : trop chaud les coques se fissurent, pas assez chaud elles vont plisser. Eh ouiiiiiiiii....
Et même que chez Pure Gourmandise, Marina vous a répertorié la liste des bugs possibles.

Sortez la plaque une fois la cuisson finie et enfournez la plaque suivante.
Laissez les coques refroidir quelques minutes sur la plaque, puis humectez légèrement le plan de travail et posez dessus le papier sulfurisé. L'humidité va aider à décoller les coques.

Chaque macaron est composé de 2 faces, assemblées par la ganache.
Vous trouverez facilement diverses recettes de ganache via n'importe quel moteur de recherche, tous les fruits et toutes les épices sont possibles, y compris les saveurs salées.
Si certaines coques sont abîmées, utilisez-les pour faire la face du dessous du macaron et prenez les jolies coques pour le dessus.
Je ferai un récapitulatif ultérieurement des ganaches que j'aurai essayées.

Une fois que vous aurez fini vos macarons, évitez de vous ruer dessus comme la misère sur le monde. Mettez-les sur la tranche et gardez-les au frais au moins 24h si vous  avez un cadenas sur le réfrigérateur...Ils se conservent ainsi sans problème 4 à 5 jours et certains gourmets arrivent même à en congeler !

Et comme des images sont toujours plus claires que mon très long propos, pour la mise en oeuvre de la recette du macaron Gerbet, je vous renvoie à cette vidéo très pédagogue de Mercotte - la référence en matière de macarons amateurs...



Très honnêtement, la recette est à portée de tous.
Si je l'ai réussie avec mes deux mains gauches, alors tout le monde peut le faire - à partir du moment où l'on dispose de près de 2 heures devant soi (temps qui devrait être amélioré au fur et à mesure des essais...) car il est fortement recommandé de ne pas interrompre la réalisation des macarons à partir du moment où les blancs sont montés.

Cependant, il me paraît indispensable d'être très bien organisé pour enchaîner les tâches, et minutieux sur l'exécution. Et sauf à avoir un immigré clandestin dans sa cuisine, attendez-vous à consacrer du temps à la plonge...


Le jeu en valait la chandelle...et faute d'anti-vol sur le frigo, je n'ai pas réussi à préserver ma production pour en congeler.

A gauche, crème de marrons - A droite lemon curd

Pour débuter, je vous recommande des macarons sans colorant et avec une garniture déjà prête type crème de marrons ou lemon curd.
Dès lors que vous maîtriserez la fabrication des coques vous pourrez passer au grade supérieur de type macarons tout chocolat, puis macarons colorés et enfin macarons colorés et aromatisés avec votre ganache maison.

Ganache maison à la figue - Coque rose, avec 8 gouttes de colorant liquide rouge

Maintenant c'est à vous de jouer ! (et de vous arracher un peu les cheveux aussi tout en  vous consolant avec des amarettis.....)

samedi 13 novembre 2010

A quel Saint se vouer ???

Le Saint des pâtissiers et des gourmands s'appelle Honoré.
Mais ce samedi, Honoré n'était pas avec moi. 
Certes pas de catastrophe du type four explosé, mais zéro réussite dans les gourmandises de la journée.

Pour régaler mes invités du dimanche, j'ai voulu leur préparer des macarons mais j'ai eu la très grande fainéantise de ne pas séparer les blancs des jaunes la veille, ainsi que des éclairs au chocolat en pensant que c'était trop fastoche.
Pêché par orgueil et par paresse.

Sanction immédiate :  éclairs ressemblant à des fingers pour canidés qui ont fait un trajet direct four-poubelle  + macarons sans collerette et tout plats.

Désespérée par mes échecs successifs, j'ai invoqué Sainte Yvette.
Yvette est la grand-mère de Super Popa, et est partie dans les étoiles cette semaine.
Son petit-fils est parti dans son pays natal pour un long week-end de funérailles et le deuxième mâle de la famille est chez son parrain.

C'est dont avec mes filles et l'esprit de leur aïeule que je passe ce samedi et entre gourmandes nous nous comprenons bien pour transformer notre cuisine en pâtisserie semi-industrielle.

Pour ne pas gâcher les macarons ratés, je les ai mutés en  
AMARETTIS 
recette extraite du blog Macarons Addict où vous trouverez moultes façons de réussir vos macarons.

Pour une 20aine d'amarettis
Préchauffer le four à 150°C
Mixer 400 g de coques de macarons. Y ajouter un blanc d'oeuf et deux bouchons d'arôme d'amande amère.
Former à la main des bouchées et les rouler dans le sucre glace.
Les disposer de façon espacée sur du papier sulfurisé posé sur une plaque.
Enfourner pour 25 mns.

Se mangent refroidis et seront encore meilleurs après un stockage de quelques heures au frais.


Dans la perspective de fourrer les éclairs, j'avais préparé le matin une  
CREME PATISSIERE AU CHOCOLAT

Ingrédients
50 cl de lait entier
6 jaunes d'oeufs
100 g de sucre en poudre
50 g de farine
120 g de chocolat noir à pâtisser finement râpé

Préparation 20 à 30 mns - Cuisson 25 mns
Chauffer le lait dans une casserole. Dans un saladier, mélanger au fouet à main les jaunes d'oeufs et le sucre puis incorporer la farine.

Verser le lait bouillant en filet sans arrêter de mélanger puis reverser le tout dans la casserole posée sur feu doux et continuer de tourner énergiquement jusqu'à épaississement de la crème.

Retirer du feu lorsque la crème est assez épaisse pour voir le fond de la casserole;  ajouter alors le chocolat râpé et continuer de mélanger hors du feu. Poser le fond de la casserole dans un saladier d'eau froide pour faire refroidir la crème plus vite tout en continuant de mélanger. Lorsque la crème est froide, la placer au frais.


Me retrouvant donc sans éclair mais avec de la crème et ne voulant pas la jeter, je me suis rabattue sur un classique que je maîtrise bien, la  
PATE A CHOUX.

Ingrédients pour une 20 aine de choux
25 cl d’eau
1 pincée de sel
50 g de beurre
150 g de farine
4 œufs
    Préparation : 15 mns - Cuisson 40 mns

    Préchauffer le four à 180° C.

    Dans une casserole, EAU, SEL, BEURRE ; retirer du feu dès ébullition et beurre totalement fondu. Jeter la farine en UNE FOIS ! Mélanger énergiquement avec une cuillère en bois.

    Remettre sur feu moyennement fort, REMUER SANS CESSE pour faire sécher la pâte (environ 4-5 min). Puis retirer du feu. Attendre 2 minutes pour éviter de cuire les œufs à intégrer un par un.

    Jeter un œuf, remuer vigoureusement, attendre 1-2 minutes.
    Jeter le second œuf, remuer vigoureusement, attendre 1-2 minutes.
    Jeter le 3eme œuf, remuer vigoureusement, attendre 1-2 minutes.
    Jeter le 4eme œuf, remuer vigoureusement.

    Sur du papier sulfurisé, faire des mini-crottes de 4 cms de diamètre environs avec deux cuillères à café ou avec une douille.
    Mettre 30 min au four à 180°C.
    Puis 10 min four entrouvert avec une cuillère en bois coincée dans la porte du four.

    Sortir du four et laisser refroidir.

    Vient ensuite le délicat moment de garnir les choux. Je ne suis pas très douée pour les exercices minutieux. Par ailleurs je n'aime pas les glaçages à savoir ni les faire, ni les manger.

    J'ai donc opté pour une nouvelle méthode, spéciale grande feignasse impatiente.

    Garniture du bonnet B
    Mettre la crème pâtissière dans une poche avec une douille cannelée.
    A l'aide de la douille ou d'un couteau, percer un chou en son centre en haut.
    Insérer la douille et presser doucement la poche pour garnir le chou.
    Faire ressortir une pointe de crème sur 1 à 1,5 cms au dessus du chou.
    Réserver au frais.


    Tâtez moi cela......Pas vraiment une religieuse, bien loin du Saint Honoré....je les appellerai bien les Seins d'Yvette, qu'en pensez-vous ?


    mardi 9 novembre 2010

    Ils sont parmi nous

    Je suis abonnée à une base de données professionnelles consultable en ligne.
    Par souci de confidentialité, les mots de passe et les accès changent normalement une fois par an.

    Pourtant depuis le mois d'août, la sécurité du site s'emballe et je reçois donc ce message toutes les semaines.
    ____________________

    Bonjour Mme D.,

    Nous vous rappelons que nous avons modifié votre code d’accès à notre service Internet depuis le 29 octobre dernier.

    Pour vous connecter, vous devez maintenant composer le mot de passe confidentiel suivant :
    Login
    Mot de passe
    YEGZ489
    YEGZ489




    Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire et vous souhaitons de bonnes consultations.
    Cordialement, 

    David VINCENT
    Responsable base de données


    ____________________
    Ça ne doit pas être facile tous les jours de gérer des messages de l'espace...

    lundi 8 novembre 2010

    Je ne sais pas comment tu fais !

    Il m'arrive d'être responsable de 6 enfants. Pas toute la vie hein.
    Juste tous les jeudis de ce trimestre, durant quinze minutes. 
    Je dépanne pour la sortie d'école une sympathique maman célibataire et je raccompagne ses jumeaux de 9 ans qui prennent le même chemin que nous.

    Tous les jeudis vers 16h30, vous pouvez donc croiser notre petit cortège : 3 fois 9 ans, 1 fois 8 ans, 1 fois 6 ans, autant de cartables et de BN, et en cadeau bonus Bébéchou de 3 mois dans la poussette. 
    Tous les enfants sont eurasiens et sont systématiquement confondus dans la même fratrie.
    Les badauds nous regardent ébahis et ma petite troupe est hilare de ces quiproquos.

    Quand je ne suis pas d'humeur badine, il m'arrive de dissiper le malentendu. 
    L'inconnu(e) curieux(se) est presque soulagé(e) d'apprendre que je ne suis pas coach d'une équipe de volley. 

    Il faut dire que chez moi, la famille est forcément nombreuse. Même très nombreuse : mon arbre généalogique porte 12 oncles et tantes d'un côté, 7 de l'autre. Et je vous fais grâce des générations antérieures.
    Mais il est vrai que je vous parle d'un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître...Et aujourd'hui, le stéréotype social n'est pas à la multiplication dans la fratrie.

    Et pourtant il existe des familles extra larges qui s'en sortent plutôt bien. Évidemment les témoignages sur le web ou télévisés ne font jamais état de mères dépressives ou de pères au bord de la crise de nerfs.
    Cependant, une tendance de fond réunit toutes ces tribus : Simplification, Planification, Délégation et Responsabilisation.

    Quant à la S@lv@m's family,  sur la base du SPDR, nous nous en sortons bien mieux avec 4 gnomes qu'avec un seul !
    Et pour la récurrente sentence "Je ne sais pas comment tu fais !", je réponds qu'à vrai dire moi non plus je ne sais pas bien définir le "qui quoi comment".

    Je fais parce que c'est ainsi, qu'il faut bien avancer, et que par dessus l'organisation familiale qu'il va falloir bétonner, je rajoute dans deux mois le déguisement de cadrette. Alléluia, le come back d'Elastigirl !
    Et je dédie ce billet aux autres nombreuses Elastigirl de mon entourage qui se reconnaîtront sans problème, grandes artistes jongleuses du planning d'au moins 3 enfants et de leur propres contingences professionnelles. 

    mercredi 3 novembre 2010

    Il en faut peu pour être heureux......

    Tel le gros Ballou, il suffit de rien pour me mettre en joie .
    Voici ce que j'ai reçu ce marin dès potron-minet dans ma boîte à lettres électronique. :

    Votre commande N°V0597706AA a été préparée et remise le 02/11/2010 à notre transporteur.

    (Oui je sais, il est grand temps que je retourne à mes réflexions socio-économiques sur le devenir de vos villes.)

    Mais grâce à ce petit message porteur d'espoir et de gourmandises, je vais pouvoir tenter très prochainement à nouveau de faire quelque chose qui pourrait s'assimiler pâlement à ceci...


    copyright Ladurée

    ou encore cela, qui me sera bien plus accessible

    Et pour conclure, un peu de psy à deux centimes d'euros sur le pourquoi du comment  de mes pâtisseries skills.

    Mon travail produit des effets à tellement long terme que j'ai rarement la possibilité de le voir concrètement et qu'avant que le résultat ne soit sortit de terre, j'aurai brassé 5 kgs de papier et l'équivalent d'une année de réunions.
    Bref beaucoup de vent, peu de matière palpable immédiatement et aucun contact avec l'utilisateur final sauf quand il est trèèèèèèès mécontent.
    Et puis expliquer mon travail à mes enfants relève de la quasi mission impossible (déjà que des adultes ont du mal à comprendre...).

    A contrario, en cuisine, les mains dans le beurre et la farine, les papilles toujours exaltées et l'odorat titillé, la conclusion est souvent rapide et le rendu quasi instantané.
    Quant à la cible ultime, aucun doute sur son niveau de satisfaction et de compréhension de l'objet produit !