Deuxième tentative pour changer d'employeur, deuxième fois que je me fais coiffer au poteau.
Postuler pour un nouvel emploi n'est pas chose facile.
D'abord il faut refaire son CV.
Cela oblige à faire le point sur ce que vous savez faire et ce que vous voulez mettre en avant.
Après avoir ciblé ses atouts, il convient de déterminer ses objectifs.
Plus d'argent ? Plus de responsabilités ? Moins de chefferies ?
Vient ensuite le moment de mettre en forme sa motivation dans la lettre adéquate et de chasser l'annonce qui va bien avec vos desideratas.
Ma chance veut qu'en utilisatrice régulière du web et exécutrice d'un métier très relationnel, que je sois assez visible professionnellement.
Du jour où j'ai activé le mode "recherche", je suis régulièrement contactée pour des offres d'emploi.
Parfois totalement inintéressantes, parfois sous-payées mais dans des structures prestigieuses.
Je réponds en sélectionnant rigoureusement les entreprises dans lesquelles je postule. L'espoir que je porte dans mes candidatures n'en est que plus fourni.
La première et longue session de recrutement à laquelle j'ai échouée en avril dernier m'a rappelé un précepte essentiel.
Pour être bon en entretien, il faut se sentir en danger.
Y aller comme si votre survie en dépendait.
Se dire que ce poste est essentiel dans votre évolution.
J'accroche bien lors d'un échange très intéressant avec la responsable de service. Mais il faut conquérir 2 autres personnes.
Redoutant l'échec, je n'ai pas sorti mes tripes lors de l'une des étapes du parcours. C'est ce qui m'a coûté la médaille d'or, doublée par un candidat hautement pistonné.
Déception lourde, compensée par le fait que je n'aurai finalement pas à me déplacer à Besançon et Lille deux fois par semaine.
La seconde session s'est achevée aujourd'hui. Vous en connaissez l'issue.
Très motivée à sortir de la grande A. grâce à ma nullissimme responsable, dite Barbara Gourde, je suis en mode survie intellectuelle.
Parfaitement rodée à la description de mes compétences et de mes objectifs, je sors en douceur mon artillerie : le chasseur de tête est conquis en une heure.
Je suis envoyée derechef dans l'entreprise rencontrer la N+1 de l'emploi convoité.
L'enjeu de cette rencontre n'est pas tant sur mes compétences que sur mes qualités personnelles. La responsable cherche à remplacer une collaboratrice de longue date mais aussi une amie.
Je sens bien que l'élu sera choisi davantage sur sa psychologie que sur ses connaissances en urbanisme. Aïe.
Le poste pilote un projet phare avec un urbaniste non moins en vogue. Le genre de choses à brocarder sur un curriculum vitae. Un de plus à un palmarès que j'aimerais bien accroître.
Mais c'est un peu loin de la maison, en même temps la structure me fait bien envie...Le pour, le contre...
L'entretien est fluide, mais pas plus. J'en sors mi-figue, mi-raisin.
Les jours passent...Je sens la tergiversation dans leur décision...
Finalement c'est une candidature interne qui sera retenue.
Redoutable et difficile de combattre une confiance déjà établie. J'arrive encore seconde.
Double shit !
C'est moi le Poulidor de l'aménagement du territoire.
Je remonterai à vélo en septembre car arrive bientôt le temps des vacances...
oui mais vois le bon côté, tu t'es fait battre chaque fois par un candidat dopé...
RépondreSupprimerm'enfin merdum quand même puisqu'il va falloir faire avec barbara gourde :-/
chais pas s'il faut se sentir en danger pour réussir. j'aurais plutôt "ne rien avoir à perdre".
Le "rien à perdre" n'a pas été suffisant la 1ere fois.
RépondreSupprimerIl faut que j'arrive vraiment à l'entretien avec une niaque terrible, ça avait bien fonctionné lors de mon embauche à la grande A où il était essentiel pour l'avenir des S@lv@ que je décroche un job ici...
Désormais planter ma démission dans les grandes dents de la Gourde est un objectif de haut vol !!!
pitain ca me fout les jetons pour mes futurs entretiens ... moi qui suis aussi motivee par le travail qu'un teckel a poils longs par une pature de cachemire ...
RépondreSupprimerje me prendre une grosse serie de portasses dans la tronchasses je sens ...
enfin... le tout est d'y etre un peu prepare...
(c'est pas pour tout de suite mais quand meme va falloir que je trouve un job un jour dans ma vie de mummy at home)
heu... une paRure de cachemire
RépondreSupprimerla paTure ca sera moi !!!
et il manque le verbe je VAIS me prendre uen grosse ...blablabla
lecon numero 1 : relire son commentaire AVANT d'appuyer sur la touche publier, ca fait moins cruchasse
(oui j'aime bien les mots en ASSE aujourdhui)
dur à avaler! mais ça ne remet en cause ni tes capacités ni ta psychologie. Au contraire rivaliser avec quelqu'un de l'intérieur qui connaît déjà les ficelles de la boîte et le caractère de la collègue à séduire, c'est déjà très fort!
RépondreSupprimerOn croise les doigts pour la suite (à armes égales, tu vaincras, warrrrior!)
edith
arf! même réflexion que Malla, que faire contre un dopé ?
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