mercredi 23 septembre 2009

Plouf #12

L’objectif des premières séances était d’effectuer 1500 mètres crawl dans un temps honorable.
Après avoir attrapé plusieurs fois mon pompon en moins d’une heure et sans effort incommensurable, il me fallait trouver un autre but à ces allers-retours aquatiques.

Il se trouve que j'ai été souvent doublée dans ma ligne d’eau par des brasseurs.
Ces congénères fort vexants sont certes rapides et excellents dans l'imitation batracienne, mais quand même.
Je ne peux nier que je nage lentement, par contre ma qualité première reste mon endurance. Force est de constater que peu de nageurs amateurs tiennent le crawl sur une longue durée.
Beaucoup de crawleurs moulinent comme des dératés et s’arrêtent au bout de 30 mns. Esbrouffe toute mouillée.

Cependant il se trouve que Super Popa faisait auparavant de longues séances de crawl.
Il a oublié les distances et sa vitesse mais il nageait assurément plus rapidement que moi. Un classe Scorpène marié à U-Boot...




Passé ce lamentable constat, j'ai pris la décision d'allonger les séances à une heure pour tester mon allure.
Le Plouf #11 effectué dimanche dernier a constitué le premier test.
La flottaison étant un principe croisant les théories de Newton et Archimède, j’ai réussi à atteindre la vitesse phénoménale de 1,675 km/h.

Alors je me suis renseignée sur la vitesse de déplacement de quelques spécimens aquatiques :
- le voilier (espadon) : 110 km/h
- la baleine à bosse : 6 à 12 km/h
- la tortue luth et le belouga : 9,5 km/h
- l'hippocampe : 0,01 km/h

Mon honneur est sauf, je nage toujours plus rapidement qu'un hippocampe !

Un ami nageur m'a avoué faire des entraînements similaires aux miens, mais en mieux. Vitesse mesurée tout crawl : 2,5 km/h dans des bassins de 50 mètres.

Voilà le gant jeté, sacré défi qui m'est fait narquoisement sachant que l'ami fait 1m90 et possède jambes et bras associés à sa stature. Des palmes humaines. Oui ça compte.
Et que le sieur sait fort bien faire les virages et qu'en 50 mètres il perd moins de temps dans le retournement que moi.

Plein de bonnes excuses, n'est-ce pas ?
Je le soupçonne de m'avoir légèrement taquinée et je me motive pour atteindre les 2 km/h d'ici Noël.
Remarque de la chérie de mon ami : "c'est rien 325 mètres de plus", mais ladite chérie est joggeuse et non nageuse alors sa remarque ne compte pas n'est-ce pas ? (Oui il faut que je pense à changer de fréquentations, tout mon entourage quotidien est sportif !!!)

Au plouf #12 ce matin, j'applique quelques conseils techniques glanés ci et là :
- se remémorer que la propulsion est plus efficace avec les bras qu'avec les battements de jambes. Les battements consomment plus d'oxygène !
- penser à bien continuer la rotation des bras au dessus de la hanche pour que le mouvement soit continu, ce qui permet de maintenir la propulsion et la flottaison

Challengée par l'ami qui me veut du bien, mon rythme est légèrement plus soutenu, je sens parfaitement bien le travail musculaire des bras et des abdominaux.
Pour sûr en nageant moins vite qu'une tortue, je ne peux que progresser.

Résultat de la séance du jour : 71 longueurs soit 1,775 km/h, ça s'améliore tranquillement !!! (Et cela donne de bonnes courbatures...)

Moralité : qui va piano va sano.
Finalement je garde mon U-boot auquel je vais rajouter quelques chevaux sous le capot !

1 commentaire:

  1. :o :o :o :o
    T'as passé le stade de l'amateur du dimanche, là !!! et tu vois ta morphologie changer ?

    RépondreSupprimer

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