dimanche 23 janvier 2011

Notes

Opéra, danse classique ou concert symphonique constituent généralement des distractions onéreuses.
Fini le temps où je pouvais consacrer toute une après-midi à faire le pied de grue devant les caisses de l'Opéra Bastille pour arracher une place en orchestre pour Carmen et surtout pour moins de 15 euros.

En effet sauf à bénéficier de réductions étudiant ou chômeur, la culture est généralement à des prix prohibitifs même avec un salaire de cadre. Certes cela reste cher aussi quand le compte en banque n'a pas de recette régulière...Mais globalement l'accès à la beauté des arts est confiné à des happy few.

Aussi les aides publiques et initiatives proches du mécénat sont toujours bienvenues.

Il y a toujours bien entendu la vulgarisation via la télévision avec la diffusion des pièces classiques ou des émissions trop confidentielles comme la Boîte à Musique.
Mais le plaisir est bien plus savoureux dans une jolie salle de concert.

Ainsi au Théâtre du Châtelet, Jean François Zygel distille des amusantes leçons d'Opéra où il dissèque Le Barbier de Séville ou Don Giovanni dans une mise en scène épurée et drôle. Pour 23 euros, vous y passerez un moment de pédagogie musicale délicieux et n'hésitez pas non plus si vous êtes mélomane à vous faire remettre ses clefs d'orchestre.


Toujours au Châtelet mais aussi à la salle Pleyel et à la cité de la Musique, les concerts d'initiation à destination des enfants sont également à tarif réduit (8 euros à Pleyel, y compris en orchestre ou les excellentes places de l'arrière scène) et sont assez riches pour étoffer votre culture musicale.

Pour ceux qui aiment le spectaculaire et les très grands écrans, la Géode diffuse pour 25 euros les concerts du MET et vous ne serez pas déçu par l'acoustique et le plongeon sur scène.

Et enfin si vous n'êtes pas parisien, sachez que le réseau Gaumont retransmet également en direct les concerts du MET, ainsi que des représentations du Bolchoï et du ballet de l'Opéra de Paris.

Une seule condition pour gagner ces accès à moindre prix, et être assuré d'être assis à côté de vos chérubins, n'hésitez pas à réserver dès l'ouverture des ventes...
Désormais vous n'avez plus aucune excuse pour étoffer votre confiture musicale...

Dés-espérée

Depuis que j'ai repris escarpins, maquillage et mes séances de jonglage de K€, je n'ai pas réussi une seule fournée de macarons.
Ca doit être mon côté masculin qui ressort : impossible d'être une parfaite DH le week end et super cadrette la semaine. Monotâche et mono-mode de réflexion.
Et finalement je ne fais rien de vraiment bien : peu investie professionnellement, et pas appliquée en pâtisserie.

J'ai salivé devant une idée sympathique de nuancier Pantone en biscuit, réalisé par une créatrice fort douée en marketing (cadeau à l'attention de ses clients).


http://www.kimcreativestar.com/

Enfin une personne qui a su combiner sa créativité à son ingéniosité !

Faute de temps pour m'amuser à étaler 16 couleurs de glaçage royal sur des sablés, j' attaque l'opération séduction de chasseurs de tête.
Ils font bien finir par me la couper et l'apporter sur un plateau à une entreprise excellemment bien dirigée et en recherche d'une Elastigirl ?!?

dimanche 9 janvier 2011

Névrose pâtissière

Nous sommes dimanche soir, à J+7 de ma reprise de travail.
Vous m'avez chaleureusement soutenue, smisée, mailée, téléphoné, bisoutée afin que j'évite la prison à perpetuité.
Grâce à vos actions, et durant la semaine passée, je n'ai tué ni ma chère hiérarchie, ni mes enfants, ni mon tendre époux.

Ma rentrée n'est ni pire ni meilleure que ce à quoi je m'étais longuement préparée.
I'm back to business. Certes sans aucune motivation, mais j'ai repris ma place en bon petit soldat.

L'école poussiéreuse n'a pas changé : l'inspecteur d'académie demeure totalement aseptisé, la directrice azimutée est toujours là, et l'institutrice incompétente est  même promue. 
Durant mon absence de six mois, nombre de camarades de classe ont changé d'établissement pour tenter des avenirs plus souriants.
La cantine reste déprimante, les escalators en panne, le chauffage mal adapté aux variations de  la température extérieure, et l'hurluberlu qui gueule comme un sourd sur l'open space est toujours en face de moi.
Les automatismes professionnels sont étonnamment vite revenus, je sais même convertir les millilitres de lait en poudre et les centigrammes de poudre d'amandes en K€. 

Partir ? Rester ? Curieux dilemme où il me faut prendre en compte l'intérêt des enfants, le budget familial et mes propres envies.
Mais de quoi ai-je envie au juste ??? Je me sens bien incapable de répondre à cette question sur le long terme.

Immédiatement là maintenant tout de suite, j'atteste que mes névroses se mesurent à l'aune de mes productions culinaires.
Ce week end a permis la naissance de 20 amarettis à la pistache, 35 macarons au chocolat, deux soupes de légumes, un pain aux céréales, 12 crèmes à la vanille accompagnant 50 sablés au même parfum, et enfin un réconfortant thé à la menthe. Et encore je n'ai pas tout avoué.


Méfiez-vous Elastigirl est de retour, et je vais pouvoir m'auto-facturer 70 € d'analyse toutes les fins de semaines.

jeudi 6 janvier 2011

Viens dans ma casbah...

Une très chouette surprise qui allie le plaisir de la découverte, l'agréable, la légèreté et la joliesse : Quatre jours à Marrakech, en amoureux.
Parfait pour se donner du baume au coeur avant de replonger dans l'abrutissant boulot/métro/dodo.

Je ne connais pas le Maroc où je rêve d'aller depuis longtemps, et le choix de Marrakech me ravit.
Le contraste entre la Normandie enneigée et ses températures négatives et la douceur du soleil couchant marrakchi est étonnant.
Miracle de l'avion qui vous dépayse en quelques heures et vous a transposé dans un autre univers.

Moucharabiehs, riyads, orangers, ciel bleu touareg, pâte d'amandes, fer martelé, épices......
Merci à l'homme de ma vie pour cette belle évasion.

Yallah, je vous emmène dans la Médina !



Et dans un mois, nous nous envolons à 5 pour cette position GPS :
Latitude : -3.207834
Longitude : 35.463749

dimanche 2 janvier 2011

Boules de Noël

J'avais déjà décrit dans mon précédent blog le blues du dimanche.

Après deux semaines de vacances, les enfants #1 à #3 ont eu beaucoup de mal à s'endormir.
Même #4 a demandé un supplément câlin après trois tentatives manquées de couchage de bébé.

Super Popa a coincé sa déprime dominicale dans l'omoplate droite.

Les cartables sont prêts, pour les petits comme pour les grands.
Le sac contenant le change de #4 est dans l'entrée, le dîner pour demain est quasi prêt.Tout est organisé, planifié, programmé.

Il n'y a que moi qui ne le suis pas.
J'ai la méga boulasse de la reprise du travail. C'est la première fois en quatre congés maternité que je traîne des pieds pour retourner réfléchir, compter, négocier, argumenter...En un mot comme en cent : cela m'emmerde profondément. (Ca c'est fait.).

Travailler avec des supérieurs hiérarchiques qui n'ont pour atout que leur complexe de supériorité, eux-mêmes dirigés par un PDG dont je me demande encore quelle est la feuille de route. Voilà mon quotidien à compter de demain. 
Ô joies et bonheurs, sources de ma motivation et de mon salaire.
Parce que voilà où mon bât blesse...l'argent, toujours l'argent...

Si je pouvais vivre d'un maigre talent de mi photographe, mi pâtissière, mi écrivaine...Mais non, la vie est ainsi faite : je ne peux hélas nourrir ma famille avec 150 % de mes hobbies - c'est le dur constat de la quarantaine.
Allez, demain je vais au turbin, sous vos applaudissements et vos commentaires. Merci !