jeudi 30 septembre 2010

Spa possible...

Etre mère c'est souvent s'oublier au profit de sa progéniture et du maelstrom qu'elle engendre.
Je ne vous chanterai point la complainte de la parfaite mère : si des schtroumphs vous appellent 15 759 fois par demi journée "Maman", vous ne savez que trop ce que j'évoque.
Si votre ADN comporte les lettres X et Y, vous serez bien avisés lorsque vous dîtes "oui mais moi aussi je suis débordé", de systématiquement terminer votre phrase par "Laisse je vais le faire, sors et éclate toi ô toi femme de ma vie".

C'est après avoir atteint le seuil maximal de saturation de "Mammmmmmman" et avant d'en attraper un pour taper sur l'autre, que j'ai décidé de prendre quelques heures pour me retrouver seule face à moi-même.
Une journée rien que pour moi.

Ingrédients : une mère adorable, qui fond devant Babylove. (Et il y a de quoi).
Une carte navigo et the bon cadeau.

En guise de cadeau de naissance, une amie qui me veut du bien a eu l'excellentissime idée de m'offrir un soin dans un Spa.
Chez Nuxe s'il vous plaît.
Outre la qualité du cadeau, mon amie, qui est à la fois chef de tribu et cheftaine dans une multinationale, sait que le côté pratique des choses est essentiel pour éviter que les mères ne se transforment en chèvres.

Direction le quartier Montorgueil, 20 mns de métro en ligne directe de mon antre. Parfait.

Le rendez-vous a été pris 48 heures à l'avance, l'hôtesse téléphonique s'étant inquiétée lors de cette prise de contact de savoir si je suis allergique et/ou allaitante. Bieeeeeen.

Dehors il fait 12° : j'ai ressorti boots, manteau et foulard.
J'entre dans le Nuxe's World, où il fait 50°. L'attirail ci-dessus m'incommode légèrement. 
Stéphanie, mon esthéticienne pour aujourd'hui, me prend rapidement mon vestiaire, me propose de passer aux toilettes et m'emmène dans les entrailles du spa.

Je vais pouvoir profiter de mon Passeport Beauté (et non Bon cadeau. Ici, vigilance maximale sur la sémantique je vous prie).

Nous descendons plusieurs demi-niveaux de caves voûtées en pierres apparentes. 
Mobilier couleur chocolat, serviettes beiges. Tuniques du personnel assorties. Lumières tamisées, ambiance chic et sobre. Musique style lounge dans les couloirs.
Nous sommes très loin du cliché rose de Vénus Beauté. D'où l'appellation Spa et non Institut de beauté.

Je suis obligée de faire répéter Stéphanie. Je dois être encore abasourdie par le vacarme du dehors. Mais non. 
En fait la demoiselle ne parle pas, elle chuchote. Total raccord avec la décoration.

La cabine de soins est assez vaste et bien évidemment surchauffée.
Je suis invitée à me mettre en dessous pour le soin choisi. (Ma bienfaitrice avait élu un massage corporel, j'ai préféré échanger pour un soin visage).
Yeepee je peux me débarrasser de mon magnifique soutien gorge d'allaitement.

Une musique d'ambiance indéfinissable est discrètement diffusée. Je me demande si cela peut être personnalisé. Parce que ç'aurait été vraiment bien.

Stéphanie murmure pour m'interroger sur mes habitudes de soin. 
- "Allez vous fréquemment au spa ?" (Non mais tu crois que j'ai le temps ? Parce que tu vois depuis une semaine, je fais un benchmark sur les aspire-morve.)
- "La dernière fois que vous avez fait un soin en institut ?"  (Je t'ai demandé ton âge et ton poids, alors quoi ?)
- "Faîtes vous des masques et gommages régulièrement?" (Mais euh arrête avec tes questions...Et tu préfères la coke ou l'ectasy ? )

Ces questions, croisées avec un examen de ma peau, aboutissent à un Diagnostic beauté. Je suis fatiguée certes mais pas malade. Pas maquillée, une pointe de crème jetée rapidement sur le visage avant de partir, mais coiffée avec soin. Pour une fois.
J'ai donc des rides d'expression et la peau déshydratée, conséquence de la grossesse et du choc automnal. L'esthéticienne passe élégamment sous silence mes comédons et sourcils en bataille. Et en guise de punition, me fait enfiler une seyante charlotte jetable.

Le soin visage démarre par un petit bain de pieds. Bizarre.! Je m'interroge toujours sur l'utilité de cette étape, hors d'une première mise en phase relaxation ?

Me voilà maintenant en culotte, installée sur une moelleuse table de massage/soin, drapée d'une immense serviette moelleuse que même à la Redoute ils n'en vendent jamais.
J'apprécie davantage la température façon sauna.


Rapide massage relaxant cou/épaules/pieds/mollets et sternum.
Ensuite elle me démaquille, me masse le visage, gomme ma vieille peau et me laisse 10 mns sous un agréable bain de vapeur. 

Tout est fait pour préserver le silence et donc la quiétude des clientes.
J'entends légèrement bruisser le métro sous la cave.
Stéphanie est invisible, et muette si je ne lui parle pas. Cette femme ne marche pas, elle vole (semelles en caoutchouc, tunique en lin). 
Pas de geste brusque, rien ne doit chuter.

Je suis fort détendue, un peu en flottaison mais je ne dors pas.
Quand j'interroge mon esthéticienne, elle me répond par "Tout à fait", "C'est bien cela", "Exactement Madame".
Chez Nuxe, on ne dit pas juste "Oui/Non". Elle a du signer une charte du langage : règle 1 parler à moins de 10 dbs, règle 2 "Utiliser le champ lexical Nuxe". 

Après le masque hydratant, elle m'applique le fameux baume à lèvres au miel, puis une crème hydratante répondant au doux nom de crème fraîche. Et me laisse encore 5 mns de détente.

Elle s'approche doucement de mon épaule façon ralenti hollywoodien pour m'annoncer qu'elle a posé à mon flanc gauche un questionnaire de satisfaction et mon ordonnance beauté, et que je peux prendre mon temps pour me lever et m'habiller.

Les 45 minutes sont déjà passées, je ne suis plus déshydratée de la peau mais de la gorge. 
La boisson de mon choix m'attend au dehors dans le "salon de repos" avec 3 sablés.

La to do list appelée ici "Ordonnance beauté" m'indique ce que je peux faire sur ma peau et avec quels produits, sans toutefois pousser à l'achat. J'y suis notamment invitée à revenir une fois par mois.
J'eusse bien aimé mais le plaisir reste un peu onéreux (à partir de 75 euros, sauf à trouver des bons plans sur des sites de vente privée Beauté).

Je ressors du spa requinquée, avec la peau de Juliette Binoche. Je suis Juliette Binoche.
Sauf que Juliette n'a pas 4 gosses et un job à plein temps dans le 93. Il va me falloir réellement revenir mensuellement......

Je n'ai pas aimé : les chuchotis, la table de massage qui aurait mérité 30 cms de largeur supplémentaires pour être parfaite, Enya en fond musical.
J'ai aimé : les produits, la discrétion de l'esthéticienne

Saudade gourmande

J'adore Lisbonne. Trois visites, trois fois tombée amoureuse de la cité lisboète qui souffle un air si particulier dans ses dédales de ruelles et ses grandes avenues.

Lisboa regorge de trésors, j'en ai photographiés quelques uns lors de mon dernier passage et vous les y retrouverez LA.

L'une de ces merveilles portugaises se retrouve parfois dans quelques pâtisseries deci-delà...à un prix prohibitif pour une gourmande comme moi qui ne saurait s'arrêter à une unité en bouche.

Aussi, profitant du reliquat de jaunes d'oeufs laissé par la recette des financiers, j'ai engagé dans la foulée la préparation des PASTEIS DE NATA.
Délicieux petits flans à la vanille, sur un lit de pâte de feuilletée, c'est pour mon palais LA pâtisserie caractéristique de Lisboa. Ma petite madeleine à moi, qui se déguste à toute heure, tiède ou froide mais surtout saupoudrée de cannelle. Attention ! 6000 calories par gâteau...

Vous aurez besoin de moules à muffins ou de petits ramequins, pour environ 12 flans.
Pour ma part, j'ai choisi les moules à muffins.

Ingrédients
  • 0,5 l de lait
  • 250 g de sucre
  • 35 g de farine
  • 4 jaunes d'oeufs et un oeuf entier
  • 1 pincée de sel
  • 1 gousse de vanille
  • 3 cuillères à soupe de jus de citron
  • 2 pâtes feuilletées
 Préchauffer le four à 200°C
 Préparer les fonds de pâte en découpant avec un cercle ou en contournant le fond d'un ramequin. Faire la découpe de façon à ce que les moules soient bien chemisés. Déposer les cercles de pâte dans les moules.

Mélanger dans un saladier la farine, le sucre et le sel. 
Cuire le lait dans une casserole avec la gousse de vanille fendue en 2.
Losque le lait arrive à ébullition, retirer la casserole du feu. Mélanger avec la préparation farine/sucre/sel.


Rajouter les jaunes d'oeufs et l'oeuf entier, ainsi que le jus de citron. Mélanger le tout et verser ensuite dans les moules sans dépasser le haut des fonds de pâte.


Cuire pendant 30 à 40 minutes et prolonger le temps de cuisson si nécessaire, les pasteis doivent être bien dorés tels des cannelés, avec même un très léger aspect brûlé à certains endroits.

Ne pas oublier de saupoudrer de cannelle pour la dégustation.
Les flans ne se conservent pas longtemps, la pâte feuilletée va perdre de son craquant au fil des heures.

Apetite bom !
  
Si vous êtes parisien, flemmard et fortuné, pour 2,5 € à 3 € par gâteau, vous trouverez des Pasteis de Nata dans les endroits suivants : 
Aux Pipallotes gourmandes - 49, Rue de Rochechouart, 9e
Pâtisserie Stohrer - rue Montorgueil - 2e 
Marché Saint Quentin - 10e
Pâtisserie de Belem - 47 rue Boursault - 17e

Et à Lisbonne, dans de nombreuses pâtisseries, l'originale se trouvant évidemment ICI.

mercredi 29 septembre 2010

Et à part manger, tu fais quoi de ton congé maternité ?

Alors il se trouve qu'en effet je ne fais pas que me baffrer.

Je nourris aussi une bestiole qui a désormais 2 mois, au sens premier du verbe nourrir id est donner le sein.
Activité qui prend un peu de temps, tous les mâles qui ont allaité le savent bien.
J'entrecoupe mes ateliers de vache laitière de transferts de vieilles VHS ou Hi8 vers le format DVD et croyez bien que recopier 18 ans de souvenirs de famille et de voyage, c'est un vrai travail.
Pregnant, émouvant, rageant.

Il faut avoir les nerfs solides pour encaisser tous ces souvenirs qui remontent à la surface, et vous éclaboussent quand la technique veut bien être au rendez-vous.
Au moins les seins eux, fonctionnent 24/24 sans panne et sans rupture possible.

Aussi quand les numérisations commencent à me taper sur le système....et au bout de quelques heures de rushes, je mérite bien une pause sucreries.

Après avoir dévalisé mes fournisseurs préférés en matériau et matériel à pâtisser, je me suis attelée à confectionner la gourmandise parfaite, alliance de vanille et d'amande : les financiers.

Autrefois de forme ovale, crées par les soeurs des visitandines, ils ont été remodelés en forme de lingots par des pâtissiers suisses afin qu'on ne les accuse pas de plagiat et baptisés dès lors "financiers".

 
Ingrédients pour 18 à 20 unités
100 g d'amande en poudre
100 g de farine
300 g de sucre
150 g de beurre
1 cuillère à café d'extrait de vanille
1 cuillère à café d'amande amère
1 pincée de sel
8 blancs montés en neige *

Préchauffer le four à 180 °.

Faire fondre le beurre, et si vous êtes perfectionniste le faire en noisette.
Mélanger le beurre fondu avec tous les autres ingrédients, en ajoutant les blancs en dernier.

Verser délicatement dans les moules à financiers, jusqu'aux 3/4 de la hauteur. En effet, si les moules sont trop remplis, les financiers risquent de déborder lors de la cuisson et de se coller les uns et autres.

Faire cuire 15 à 20 mns jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Les retirer du four et les laisser tranquillement refroidir pour un démoulage parfait.

Non je ne livre pas, et oui ils ont tout mangé !
* Suggestion pour les 8 jaunes d'oeufs : crème anglaise ou pasteis de nata ou flans, sinon une gigantesque mayonnaise !

NB : comme je ne suis pas encore au top en terme de gestion de projet, j'ai oublié d'acheter du thé matcha pour les financiers au thé vert...

lundi 27 septembre 2010

20 kms à pied (et à muffins)

C'est la distance que je parcours en une semaine avec ma poussette chérie et mes non moins adorés bambins.
1,5 kms pour aller ou revenir de l'école et ce deux fois par jour ("seulement deux fois", précise Super Popa qui assure l'accompagnement du matin), la même chose 6 fois le mercredi pour les activités....
Voilà qui m'aide à retrouver à peu près une ligne puisque j'ai perdu tous les kilos de cette grossesse.
Certes, il me reste à évacuer ceux encaissés pour les parités 1 et 2, mais larguer de la cellulite datant de 2001 me semble assez illusoire.....Me voici revenue au poids d'avant #3. Auto applaudissements.
(Premier prétexte fallacieux)

Comme je suis une mère totalement exemplaire qui jouit pleinement de son congé maternité (oui oui la saison 7 de DH a démarré !), j'ai décidé tant que faire se peut de préparer moi-même les goûters des enfants.
En quelques semaines, j'ai maîtrisé à fond la procédure "Paye tes muffins home made". Et comme je suis une gentille fille, je vous livre mes secrets de pâtissière ultra Bree...
(Deuxième prétexte pas moins foireux)



Pour 12 muffins

Comme d'habitude il vous faut un moule en silicone. Sans silicone tu n'es rien. Y compris dans les seins.
Je m'égare.

Préchauffer le four à 180°C.

Pour la pâte de base, mélanger :
4 oeufs
350 g de farine
1 sachet de levure
100 g de sucre roux
20 cl de lait
10 cl d'huile (facultatif si vous aimez les pâtes un peu sèches et croquantes)

Remplir les moules au 3/4 de la hauteur (si vous utilisez des caissettes en papier, remplir à mi hauteur pour éviter les éruptions de pâte lors de la cuisson, et réduire la cuisson à 30 mns).
Cuire 35 à 40 mns au four.
Sortir, laisser refroidir et démouler.

Pas aussi élégant qu'un macaron, mais quelle efficacité !


Variantes : Avant la cuisson
- Pommes cannelle : ajouter 1 cuillère à soupe de cannelle, 2 pommes épluchées/épépinées/râpées
- Poires amandes : ajouter 1 cuillère à soupe d'extrait d'amande, 2 poires épluchées/épépinées/coupées en dés
- Coeur de spéculoos ou nutella : Penser mettre au réfrigérateur la veille la pâte à tartiner. Remplir les moules à mi hauteur, déposer une cuillère à café de pâte à tartiner, recouvrir avec la préparation de muffins jusqu'au 3/4 du moule et enfourner.
- Oranges/chocolat : incorporer à la pâte le zeste de 2 oranges. Verser la pâte dans les moules et mettre dessus quelques pépites de chocolat.


Coeur spéculoos
Et comme il se dit chez moi "il en reste plus Maman ?"

samedi 18 septembre 2010

Gynopode

Synonyme de Podogyne, soit en en botanique la saillie charnue et solide qui supporte l'ovaire de certaines plantes et qui l'élève au-dessus de l'insertion du calice.

En somme Mesdames, tout mâle peut être votre podogyne éventuel. Et rappelez-vous que c'est grâce au mélange de ces calices, saillies et autres ovaires que vous êtes maintenant des heureux géniteurs.

Comme tout parent respectable et digne de sa progéniture, nous sommes devenus au fil des naissances des dodécapodes, soit encore plus meilleurs que des pieuvres.

De mes deux mains je tape sur le clavier, ou je fais des cookies.
Du pied gauche je berce le transat afin que #4 s'endorme paisiblement.
Du pied droit, j'aurai bien fait une vendange mais mon médecin me l'a interdit durant ma cure de désintoxication. Alors je donne un coup de pied aux fesses de #3.
Mon tendre époux a les deux mains plongées dans la vaisselle et fait réciter la table de 7 à #2.
Pour compléter cette douce harmonie familiale, ma bouche hurle des mots d'oiseaux sur les bipèdes de l'ensemble de la portée.


Vous noterez que mes fonctions intellectuelles sont heureusement peu sollicitées : je suis incapable de lire un livre ; il m'est difficile d'organiser un projet de bout en bout de façon cohérente, j'ai du mal à rédiger dans un français moyennement châtié.....alors qu'accessoirement ce sont les occupations pour lesquelles un employeur me rémunère.

exemple de gestion d'un projet  :
lundi = meeting avec moi-même, thème "faire des financiers maison"
mardi = trouver des moules à financiers (soupirs)
mercredi = acheter des oeufs pour faire les financiers (sanglots)
jeudi = chercher où est la farine pour tester la recette de financiers (limite nervous breakdown)
vendredi = faire une vraie liste des courses pour les financiers (rdv chez le psy)
samedi = acheter des financiers à la pâtisserie (prise d'antidépresseurs)

Au secours !!!
Le syndrome DH (Desperate Housewive) ou FAF (Femme au Foyer) s'amplifie !!!

Il est difficile d'accepter cette diminution réelle des facultés intellectuelles.
Attention, je ne dis pas que les femmes au foyer sont moins intelligentes que celles qui travaillent.

Je constate que ma propre intelligence diminue quand je reste longtemps chez moi dans le cadre des congés maternités. Vérifié 4 fois et certifié d'autant.

Je vous ai déjà indiqué que je n'arrive plus à mener plusieurs taches de front. Je ne fais qu'une chose à la fois, et encore c'est assez confus : Mettre les céréales dans le réfrigérateur, se rendre dans une pièce sans savoir quoi y faire, etc, etc...

Mais qu'ai-je fait pour mériter cela ?
D'une part, et à l'insu de mon plein gré, la fonction wonderwoman est mise en sommeil pour permettre aux autres de se développer...
D'autre part, et pour de vrai, se déroule une régulation hormonale importante qui focalise toute mon attention sur le bébé et la gestion globale de mon nid.
(Ajoutez aussi le fait que je vieillis, ce qui n'arrange pas la pathologie)
L'important étant de trouver l'équilibre entre les deux pôles et d'y trouver son épanouissement.....J'avoue que je cherche encore le bon dosage.

Début de la reconquête du costume d'Elastigirl : arrêter de ne penser qu'au bien être de la portée et s'occuper aussi de soi-même en utilisant le cadeau de naissance le plus top qui ait été offert à  #4 : une heure au spa rien que pour moi, merci à cette Wondermaman !

Et si vous ne savez toujours pas quoi m'offrir, envoyez-moi des moules à  financiers, en silicone s'il vous plaît. Merci !



mardi 14 septembre 2010

Une heure chrono : barres de céréales maison

Seule dans la cuisine. Les enfants sont partis à l'école, le mari au bureau.
Non loin, dort tranquillement un nourrisson.
Dehors, c'est déjà l'automne. Le ciel est gris et assombrit l'appartement.

Le domicile est bien rangé, tout est en ordre lits/lessives/brushing/factures/rdv médecins.
Que faire, que faire ?????

Lire ? bofffffffff.
Coudre, broder, ou encore tricoter, beeeeeeeeerk.
Paresser ? Trop tôt pour la sieste !
Prochaine boustifaille du bébé : dans une heure.

Une heure chrono pour jouer les apprenties Top chef grâce à une autre mère de famille. (Solidarité de Femme au Foyer Désespérée de retrouver un jour leur cerveau de super cadrette) :

Préchauffer le four à 160°.

Ingrédients pour une quinzaine de barres :
200 g de Krouncho châtaigne
100 g de riz soufflé nature
3 cuillères à soupe de miel liquide
75 g de beurre fondu
facultatif : 400 g de chocolat
NB : vous pouvez changer les céréales et le chocolat selon vos goûts, mais n'oubliez pas de toujours utiliser des céréales soufflées qui apportent le croquant à la barre.

Préparation :
Mélanger les céréales dans un saladier, puis ajouter le miel et le beurre fondu.


Déposer la préparation dans des moules à financiers ou ce que vous avez sous la main type moules à tartelettes ou à madeleines, ou à muffins... (impérativement en silicone pour un démoulage sans casse).
Passer au four 15 mns à 160° puis sortir vos moules et laisser refroidir.
- si vous connaissez et avez la nostalgie des bonbons miel, stoppez la préparation à ce point, vous allez retrouver vos madeleines de Proust....-


Faire fondre le chocolat au bain marie, et en napper les barres, puis mettre au réfrigérateur pour solidifier le tout et assurer une bonne conservation.

Super pour le goûter ! (prévoir d'être près d'un point d'eau ou des serviettes en nombre....."Strop strop strop bon Maman")


dimanche 12 septembre 2010

Gourmandise variable

Entre la confection de sushis et celle d'un gratin dauphinois, voici le roulé à la pâte de speculoos.

La recette de base est celle d'un roulé. Je me souviens de ceux de ma grand mère qui les remplissait de crème au beurre pour mon gâteau d'anniversaire, soit une bûche magnifique mais finalement assez écoeurante.
Depuis toute petite, je croyais donc que les roulés ne pouvaient être réalisés que par des pâtissières chevronnées comme Ba Ngoai et devaient forcément finir sur la table de Noël.

C'est en récupérant il y a trois mois une recette simplissime dans un magazine féminin que j'ai décidé de me lancer dans la réalisation de mon Everest pâtissier et de m'amuser sur quelques variations. Notez que si une paresseuse impatiente et peu douée comme moi y est arrivée, il serait fort décevant que vous ne réussissiez pas cette gourmandise. A vous !

Préchauffer le four à 200°C.

Prendre 6 oeufs, réserver les jaunes et battre fermement les blancs.
Ajouter une pincée de sel, 110 g  de sucre.
Continuer à fouetter avec les jaunes.
Mélanger 60 g de maïzena et 60 g de farine.
(facultatif : ajoutez 50 g de poudre d'amandes ou de noisettes).
Sur une plaque type lèche-frites, déposez du papier de cuisson et versez dessus votre pâte.

Faire cuire 5 mns, sortir votre plaque et laissez refroidir au moins une heure.

Décollez délicatement le biscuit avec une spatule. (Il s'agit là de la seule partie délicate de la recette, allez faîtes un effort....)
Nappez un côté avec au choix, et selon vos goûts : confiture ou pâte chocolat/noisettes, pâte au speculoos, crème fouettée, etc.....Si vous choisissez une pâte à tartiner, pensez à la sortir deux heures avant d'en avoir besoin afin qu'elle soit plus facile à étaler.

Roulez doucement le biscuit sur lui même en plaçant l'extrémité extérieure en bas du gâteau.

Le roulé sera meilleur après avoir été placé deux heures au froid.
S'il vous en reste après dégustation, et afin qu'il ne dessèche pas, enveloppez le dans du papier aluminium et gardez-le à température ambiante.

Après différents essais, voici notre version préférée, le roulé noisettes à la pâte de speculoos, servi avec une glace à la pomme-crumble ou au speculoos. Délicieux aussi avec un bon expresso...


vendredi 3 septembre 2010

Belle gueule.....

Souffler ses bougies avec la rentrée, ce n'est pas toujours amusant...Mais avoir 6 ans et rentrer en CP simultanément, c'est classieux non ?



Et avoir un mois, ça donne les crocs !!!


jeudi 2 septembre 2010

Fin des cahiers de vacances....et Back to school

180° * (n - 2) est la formule de calcul de la somme des angles d'un polygone à n côtés.
Je vous laisse imaginer un hexagone et additionner le total des angles des S@lv@m.

A chacun ses devoirs : d'aucuns telle une écrivaine fort renommée livrent leur oeuvre annuelle,tandis que des mères anonymes rendent tant bien que mal leur billet de rentrée...

Comme tous les ans, je n'ai pas failli à la sacrosainte mission : remplissage de cartables fait, rdv médicaux ok, nouvelles chaussures prêtes et poux éradiqués.
A vos cartables, prêts, partezzzzzzzzz !

Moi débordée ? Naaaaaaaan jamais ! Or-Ga-Ni-Sée et ce grâce aux conseils totalement idiots d'une revue féminine, qui cette année a été moins ambitieuse avec seulement 30 trucs pour bien préparer la rentrée contre 100 l'an passé.

Sauf qu'il n'y était pas indiqué "Révise ton mode d'emploi du baby bjorn avant d'embarquer ta progéniture chez le dentiste/pédiatre/orl"... ce qui m'a valu d'arriver 10 minutes en retard pour ne pas embarquer une Margot avec ses jambes coincées à 90° dans le machin.
Et oui, j'ai beau avoir mon grade 4 de mère de famille, il est donc des choses qui s'oublient...et d'autres qui se confirment comme la liquéfaction des facultés intellectuelles de la femme qui vient d'accoucher ou syndrome du mononeurone.

Ainsi la jeune parturiente, vidée de son ocytocine, se masculinise et passe en mode de gestion monotâche.
Adieu Elastigirl, voici Desperate Housewife en action, qui ne sait faire qu'une chose à la fois.

Présentement il m'a fallu 3 jours pour sortir ces malheureuses lignes.
Certes, avec un nouveau né à nourrir je n'ai pas mon quota de sommeil, ce qui n'aide pas à connecter anode et cathode.
Si l'intellect ne fonctionne pas bien, je ne désespère pas de récupérer un peu de fraîcheur physique pour activer les fonctions musculaires en faisant plouf-plouf.

En attendant ce jour miraculeux, reprise de la fonction "mère indigne" avec éjection des AVA à l'école ce matin.
#1 en CM1, # en CE2, et l'ex "petit dernier" id est #3 en CP.

C'est reparti !!!!